Au départ, c’était juste une blague.
Alexandre des Isnards et Thomas Zuber postaient sur leur page Myspace des textes amers sur leur vie de bureau. Puis leurs amis s’y reconnaissent, envoient à leur tour leurs anecdotes… Au final, les témoignages s’accumulent et les deux anciens cadres décident d’en faire un recueil.
L’Open space m’a tuer est un livre drôle et féroce sur le quotidien des cadres, cette génération qui, sous prétexte de nouvelles méthodes de management (fin des hiérarchies, tutoiement, flexibilité, mobilité, nouvelles technologies…), ont été la proie d’un contrôle permanent. L’open space devenant évidemment le symbole de cet état de surveillance…
Au-delà, ce livre se fait le témoin d’une rupture. Celle de surdiplômés qui, aux salaires mirobolants des multinationales, préfèrent la sincérité des ONG. Celle de cadres qui refusent désormais de se sacrifier et n’hésitent plus à décliner les offres de promotions.
Une nouvelle génération est en marche..?
Alexandra
L’Open space m’a tuer par Alexandre des Isnards et Thomas Zuber.
Hachette Littératures, 16,50 euros (212 pages).