J'entends et je lis un peu partout depuis quelques semaines que les travailleurs frontaliers ont, grâce au franc suisse qui augmente face à l'euro, un pouvoir d'achat qui augmente "sans rien faire".
C'est vrai, mais il ne faut pas oublier que depuis l'automne 2006, les frontaliers ont subi l'effondrement du franc suisse.
Un petit exemple pour bien se rendre compte :
A l'automne 2007 : 1 CHF = environ 0,60 euros
A l'automne 2008 : 1 CHF = environ 0,69 euros
Si vous aviez changé 4 000 francs suisses, à l'automne 2007 vous auriez reçu environ 2 400 euros
Si vous avez changé la même somme à l'automne 2008, vous auriez reçu plus de 2 700 euros.
Comment faire pour ne pas subir le taux de change ?
Comme j'ai pu le lire ce matin dans la newsletter du Groupement transfrontalier européen, le travailleur frontalier doit apprendre à vivre avec un risque de change permanent, et qui ne va pas toujours dans le bon sens.
Alors pour limiter ce type de désagrément, certaines banques françaises mettent à disposition de leurs clients des services de garantie de change : vous pouvez ainsi prévoir aujourd'hui le taux de change CHF/EUR qu'on vous appliquera demain.
Cela vous permet au moins de maintenir un budget.
- Si l'euro augmente face au franc suisse : vous limitez les dégâts
- Si l'euro baisse face au franc suisse : vous ne bénéficiez pas de l'effet "taux de change"
Donc, l'idéal, c'est de garantir contre le risque de change une partie de son salaire. Tout est dans le dosage.
Ces services sont souvent assortis de possibilités de virement automatique des fonds : car lorsque je vois ces files de personnes qui font la queue aux bureaux de change Migros à Genève, pour échanger leurs francs suisses contre des euros, je suis consterné : que dire de la sécurité ? Du risque de perdre l'argent etc... Pour le coup, se faire braquer après avoir changé son argent au bureau de change risquerait de provoquer une baisse significative de votre pouvoir d'achat...
Et pour finir, un petit reportage de la TSR qui illustre très bien le sujet.
Indispensable pour les futurs travailleurs en Suisse !
Procurez-vous la deuxième édition de Travailler et vivre en Suisse : guide pratique pour les résidents et frontaliers
C'est vrai, mais il ne faut pas oublier que depuis l'automne 2006, les frontaliers ont subi l'effondrement du franc suisse.
Un petit exemple pour bien se rendre compte :
A l'automne 2007 : 1 CHF = environ 0,60 euros
A l'automne 2008 : 1 CHF = environ 0,69 euros
Si vous aviez changé 4 000 francs suisses, à l'automne 2007 vous auriez reçu environ 2 400 euros
Si vous avez changé la même somme à l'automne 2008, vous auriez reçu plus de 2 700 euros.
Comment faire pour ne pas subir le taux de change ?
Comme j'ai pu le lire ce matin dans la newsletter du Groupement transfrontalier européen, le travailleur frontalier doit apprendre à vivre avec un risque de change permanent, et qui ne va pas toujours dans le bon sens.
Alors pour limiter ce type de désagrément, certaines banques françaises mettent à disposition de leurs clients des services de garantie de change : vous pouvez ainsi prévoir aujourd'hui le taux de change CHF/EUR qu'on vous appliquera demain.
Cela vous permet au moins de maintenir un budget.
- Si l'euro augmente face au franc suisse : vous limitez les dégâts
- Si l'euro baisse face au franc suisse : vous ne bénéficiez pas de l'effet "taux de change"
Donc, l'idéal, c'est de garantir contre le risque de change une partie de son salaire. Tout est dans le dosage.
Ces services sont souvent assortis de possibilités de virement automatique des fonds : car lorsque je vois ces files de personnes qui font la queue aux bureaux de change Migros à Genève, pour échanger leurs francs suisses contre des euros, je suis consterné : que dire de la sécurité ? Du risque de perdre l'argent etc... Pour le coup, se faire braquer après avoir changé son argent au bureau de change risquerait de provoquer une baisse significative de votre pouvoir d'achat...
Et pour finir, un petit reportage de la TSR qui illustre très bien le sujet.
Indispensable pour les futurs travailleurs en Suisse !
Procurez-vous la deuxième édition de Travailler et vivre en Suisse : guide pratique pour les résidents et frontaliers