Se sont les entreprises qui ont commencés à utiliser le bilan de compétence pour évaluer leurs salariés. Aujourd’hui salariés, demandeur d’emploi, agents publiques, non-salariés peuvent s’en servir pour leur formation et orientation. Nous allons découvrir dans quelle mesure le bilan de compétence peut être l’élément qui manquait à votre parcours. Tout d’abord le bilan de compétence vous permet de définir un projet professionnel et, le cas échéant, un projet de formation.
Pour atteindre ce but, les actions de bilan de compétences mises en œuvre doivent permettre l’analyse des compétences professionnelles et personnelles de l’intéressé ainsi que ses aptitudes et motivations.
Crédit photo : Steve Woods/SXC
Le but est de vous permettre une meilleure efficacité dans la préparation de votre parcours de formation ou pour votre projet professionnel, le bilan de compétences peut se dérouler sur 4 à 8 semaines entre les rendez-vous pédagogiques et vos recherches personnelles.
La démarche :
La préparation du bilan de compétences comprend en trois phases durant lesquels vous allez définir précisément les étapes de votre projet.
Vous devrez passer par la phase préliminaire, laquelle vous permettra de mieux comprendre et analyser vos besoins réels et de mieux appréhender les conditions et démarches du bilan de compétence.
Ensuite c’est la phase d’investigation vous permettra de faire le bilan de vos motivations intérêts et compétences afin de déterminer les éventuelles évolutions professionnelles. Le bilan de compétence est une remise en question de votre carrière actuelle et en devenir. Vous devrez gérer les questionnements permanents et les doutes.
C’est dans la phase de conclusion que vous prendrez conscience des facteurs susceptibles de favorise ou non la réalisation de votre projet. Vous déterminerez également le plan à suivre pour concrétiser votre projet.
Les moyens :
Dans le cadre du plan de formation, le bilan de compétences est demandé par l’employeur et ne peut être réalisé qu’avec le consentement du salarié. Celui-ci dispose d’un délai de dix jours pour prendre une décision. Il peut mettre ce délai à profit pour s’informer, auprès de l’organisme prestataire choisi par son employeur, sur les conditions de déroulement du bilan. En cas d’accord, la prestation ne peut être réalisée qu’après la signature d’une convention tripartite entre le salarié bénéficiaire, l’organisme prestataire et l’entreprise. Les dépenses engagées sont prises en charge sur le budget de formation de l’employeur.
Dans le cadre du congé de bilan de compétences, l’initiative revient au salarié. Pour en bénéficier, celui-ci doit justifier de cinq ans d’expérience professionnelle en tant que salarié, dont douze mois dans l’entreprise actuelle. Il peut choisir de réaliser son bilan sur son temps de travail, auquel cas il peut bénéficier d’une autorisation d’absence de 24 heures, ou en dehors de son temps de travail, c’est-à-dire sans que l’employeur en soit informé. Dans ce cas, aucune démarche n’est nécessaire auprès de l’employeur.
Les prestataires :
Le bilan de compétences doit être organisé par un prestataire spécialisé dans la réalisation du bilan de compétences.
L’entreprise doit obligatoirement recourir, à un organisme inscrit sur une liste établie par un organisme collecteur (FONGECIF et OPCA agréés au titre du congé individuel de formation). Il peut s’agir d’organismes privés, de centres inter-institutionnels de bilans de compétences (CIBC) par exemple.