Waouh ! de nombreux dispositifs s’ouvrent aux demandeurs d’emploi … ! suivi des dossiers par des opérateurs privés et un accueil téléphonique efficace – objectif de M. Wauquiez : passez de 70 % de réponses au 3949 à 80 %: waouh, impressionnant ! là c’est la note comique .
et plus séreiusement : nous le savons, face à l’afflux des inscriptions de chômeurs, l’agence née de la fusion Assédic-ANPE délèguera 320 000 dossiers sur deux ans.Ca chauffe du côté du pôle emploi, d’autant qu’est prévu le transfert avant le 1er avril 2010 des personnels chargés de l’orientation à l’Association pour la formation professionnelle des adultes (AFPA) à Pôle emploi.
Le public serait-il plus efficace que le privé ? telle est la question que l‘on se pose. Peu d’études encore … : un rapport rendu public en juin par des économistes (source : http://www.radiobfm.com/edito/home/37991/les-agences-privees-plus-efficaces-que-pole-emploi-/ où par ailleurs, différents présidents d’opérateurs privés s’expriment) concluait que le travail des opérateurs privés, comme Altédia et Adecco, serait plus fastidieux dans la gestion du long terme. L’accompagnement et le suivi des chômeurs par Pôle Emploi serait plus régulier et mieux tenu.
En outre, il ferait presque bon d’être demandeur d’emploi et être jeune : dans le cadre de la réforme de la formation professionnelle, les écoles de la deuxième chance destinées aux jeunes qui ont décroché du système scolaire sont ouvertes aux jeunes de 16 à 25 ans et non plus seulement à ceux de 18 à 22 ans et leur nombre passerait ainsi à 2.400 d’ici 2011.
Et pour les moins jeunes : le dispositif baptisé « période opérationnelle à l’emploi » est mis en place : il s’agit de la convention-type entre le Pôle emploi, le demandeur d’emploi et l’entreprise, grâce à laquelle le demandeur d’emploi, stagiaire de la formation professionnelle, pourrait bénéficier d’une formation individualisée de 400 heures maximum, financée par l’Assedic et « partiellement » par l’Opca du futur employeur, au titre de la professionnalisation. Par cet accord, l’entreprise s’engagerait à embaucher l’intéressé soit en CDI, soit en CDD pendant au moins six mois.
Et le DIF parlons s’en : tout nouveau demandeur d’emploi indemnisé pourra faire valoir ses heures de DIF restantes ; le projet de loi prévoit désormais qu’elle s’applique « en cas de rupture non consécutive à une faute lourde ou d’échéance du terme du contrat de travail qui ouvrent droit à une prise en charge par le régime d’assurance chômage ».
La portabilité du DIF serait ainsi étendue aux salariés dont le contrat de travail prévoit un terme (CDD notamment) et dont la durée d’affiliation permet une prise en charge par l’assurance chômage.
Mais , le texte, dans sa dernière version, ne permet plus aux demandeurs d’emploi d’utiliser le solde de leurs droits à DIF pour financer des mesures d’accompagnement.