Depuis 2005, les salariés doivent en principe travailler un jour de plus dans l’année, lors de la fameuse journée de solidarité. Cette journée était initialement prévue le lundi de Pentecôte.
Or, en raison des désordres occasionnées par l’adoption du lundi de Pentecôte comme journée « normale » de solidarité, une loi du 16 avril 2008 a mis fin à cette règle. Aujourd’hui cette fête religieuse est donc redevenue un jour férié comme les autres.
Quant à la journée de solidarité, si aucun accord collectif de travail ne prévoit les modalités de cette journée, c’est désormais à l’employeur d’en fixer les modalités d’accomplissement, après consultation du comité d’entreprise, ou des délégués du personnel.
Il peut donc décider de :
- faire travailler les salariés un jour férié normalement chômé dans l’entreprise (y compris le lundi de Pentecôte !) à l’exception du 1er mai ;
- supprimer un jour de RTT
- ou encore faire travailler leurs salariés 7 heures de plus, réparties sur plusieurs jours de travail au cours de l’année.