Pour certifier le niveau d’orthographe d’une personne, la société Woonoz a lancé une méthode d’évaluation et d’apprentissage, le projet Voltaire. Fondé sur des travaux de recherche sur la mémoire et les sciences cognitives, ce logiciel permet d’attester d’un bon niveau d’orthographe, compétence qui apparait souvent comme essentielle lors d’un recrutement.

Aujourd’hui, de plus en plus de clients se plaignent de la qualité de la correspondance qu’ils entretiennent avec leurs prestataires ou fournisseurs. De trop nombreuses fautes d’orthographe entraînent généralement une perte de crédibilité auprès de la clientèle. Ce problème est régulièrement rencontré par les managers. Cependant, s’il était possible de tester un niveau de langue grâce à des tests comme le TOEFL par exemple, il n’existe pas de certificat d’orthographe pour rassurer d’éventuels futurs employeurs. Les concepteurs du projet Voltaire ont mis au point une méthode capable d’éclairer un patron sur le niveau d’un candidat. Rien n’empêche d’ailleurs celui-ci de faire figurer sur son CV sa note au test comme il le fait déjà pour le TOEFL.

En plus de l’évaluation, le projet Voltaire propose une méthode d’apprentissage, permettant selon ses concepteurs de progresser en orthographe en un temps record (2 à 3 fois plus rapidement). Par ailleurs, une trentaine de centre d’examens au test Voltaire ont déjà été crées en France. Le score moyen atteint par les 300 premiers candidats tourne autour des 430 sur 1000. Les plus de 40 ans ont obtenu une moyenne de 480, alors que les moins de 25 ans, seulement 390. Ce score reflète bien la situation constatée en entreprise : le niveau général d’orthographe des Français a tendance à baisser. Bien que cette initiative soit très intéressante, on est encore loin de voir l’orthographe inscrit dans les plans de formation des entreprises.

L'actu en patates par Martin Videberg http://vidberg.blog.lemonde.fr/