Signé Manon Leblanc noir sur blanc... (article 74)

Publié le 04 novembre 2010 par Snorounanne

La couleur reflète-t-elle notre personnalité?

veuillez faire jouer l'audio au moment que je le signalerai et aux nouveaux lecteurs, prenez soin de lire le descriptif, merci

Vous arrivez juste au bon moment, mesdames et messieurs! Dès l'ouverture, dès que tout commence...

Lundi 1er novembre 2010

Heure: 10:06

De quoi cé me suis-je mêlée? Pouvez-vous me le dire?

snorounanne - Ça fait combien de temps que madame Manon Leblond fait de la télé? Pardon... J'ai dit Leblond, Leblanc. Parce que je lisais en même temps sur mon portable quelques informations et faire deux choses à la fois... y faut pas m'en demander trop. Et votre couleur de cheveux, c'est blond.

Manon Leblanc - Ça fait plusieurs années.

snorounanne - Je veux bien vous croire mais pour l'intérêt des téléspectateurs et des lecteurs, ça nous donne pas des chiffres potentiels.

Manon Leblanc - J'ai pas en mémoire le nombre d'année que je fais de la télévision, mademoiselle d'Humour mais je sais que j'y suis depuis déjà quelques bonnes années.

snorounanne - Avez-vous fait toujours de la décoration? Du bricolage? Étiez-vous excellente en art plastique? Vous savez ces cours d'arts plastique au secondaire?

Manon Leblanc - Sans me vanter, j'étais douée.

snorounanne - Dans quoi? On parle de déco, de brico ou d'art plastique?

Manon Leblanc - D'art plastique. Je réponds à votre dernière question.

snorounanne - Pis les deux autres d'avant? Ça vous tente pas?

Manon Leblanc - Les arts plastiques sont des touches à tout, mademoiselle d'Humour.

snorounanne - (Bien concentrée sur elle, ma tête chauffait) Comique... Comique que vous disiez ça... Je suis passée par là et j'ai jamais senti que ça m'avait rendue une touche à tout... Entk...

Manon Leblanc - Ce n'est pas pour tout le monde, le domaine des arts plastiques. Vous étiez comment?

snorounanne - Plate... Pis nulle! Je détestais ce cours. Moi, les affaires de grosses barres de savons jaunes pis d'y modeler une face, un bonhomme... je trouvais ça ridicule!

Manon Leblanc - Et la peinture?

snorounanne - J'étais meilleure en-dehors de l'école. La peinture?  Pas plus qu'y faut. Vous avez ben vu, chez moi, la chambre de ma petite nièce?

Manon Leblanc - Oh oui... Quand je suis allée... Les murs verts pâles, snorounanne... (Elle se retenait pour ne pas rire)

snorounanne - Vous avez envie de rire, vous hen? On en arrive au point critique, mesdames et messieurs. Manon Leblanc, je vous le cacherai pas... Elle est passée chez moi, au mois d'août dernier, refaire la chambre d'enfant. La seule pièce de la maison qui n'avait pas encore été proprement dite... Dérangée...

Manon Leblanc - Si je m'étais écoutée, elle serait encore pas dérangée. (riait)

snorounanne - Je vous ai pas donné trop de trouble? Je sais que j'étais souvent à contredire vos idées et cela jusqu'à la fin. Je vous lâchais pas. Mais... Vous avez fait du beau travail.

Manon Leblanc - Vous l'avez pas changée de couleur? Remise vert pâle...

snorounanne - J'suis malcommode mais pas tant que ça. Pour vous, mesdames et messieurs, nous avons... Je dirais quoi? Deux images à vous montrer.

Manon Leblanc - Vous en avez supprimer combien sur la quantité prise? (riait encore)

snorounanne - Tut tut tut... On regarde ça et on commentera.

Un des premiers jours dans une pièce... non, c'était pas ma chambre, ffiou!

snorounanne - C'était pas prévu ce que vous avez fait là, Manon. Dites aux gens qui nous écoutent ce que vous vouliez faire...

Manon Leblanc - Hé!  Comment ça se peut? Qui a pris cette photo? J'étais seule, ce jour-là. Vous étiez allée pour un reportage. Y avait personne excepté moi. C'est quoi cette photo?

snorounanne - Ben justement... On aimerait savoir ce que vous y faisiez.

Manon Leblanc - Vous me prenez pour qui?

snorounanne - Pour une décoratrice, pas ça que vous êtes?

Manon Leblanc - Eille... On est en direct? Ça pas de maudit bon sens là. Vous exagérez. Je veux savoir qui a pris cette photo? Quand j'sais qu'y avait personne chez vous, Snorounanne d'Humour. Pour tout le respect que je vous dois,...

snorounanne - Laissez-moi donc, tout le respect. Vous en avez manqué justement là... Là!  Regardez ça, mesdames et messieurs. Elle avait collé tout plein d'autos-collants, ces calibouères de gugusses collants pour enfants sur la fenêtre de la chambre d'enfant. Celle que j'ai pour recevoir ma petite nièce, Arianne, quand elle vient. C'est affreux!

Manon Leblanc - Avez-vous fini là de chialer? Je peux dire un mot pour me justifier? Parce que ça va paraître comme ça face aux gens qui nous regardent à la télé.

snorounanne - Le produit, que vous teniez dans votre main, servait à enlever la gomme, la résine de ces autos-collants, n'est-ce pas?

Manon Leblanc - Vous m'avez, au départ, enragée, quand je suis arrivée à votre maison, pour la visiter, voir cette pièce à transformer, la chambre d'enfant, oui. Je l'ai examinée et je vous avais donnée mes idées,...

snorounanne - Qui me faisait peur... Vos idées de grandeur.

Manon Leblanc - Bon c'est ça... J'ai des idées de grandeur. Pourquoi m'avoir fait appel?

snorounanne - Pour savoir si vraiment vous vous déplaciez, pour savoir vraiment si c'était vrai ce que vous faites à la télé, avec ces gens désespérés. Je voulais savoir si vous répondiez quand on vous appelle. Pis... Bon yen... J'ai eu l'étonnement que oui, vous répondez aux appels. Et oui, mesdames et messieurs, Manon Leblanc fait du bon travail.

Manon Leblanc - Non mais, c'est une joke là?  Cette photo?

snorounanne - Je voulais aussi montrer aux gens que malgré qu'on soit des artistes de télé... On perd le contrôle face aux gens crus un peu dans mon genre.

Manon Leblanc - Moi qui croyais que vous étiez une femme de tête. Là, je suppose que la prochaine photo sera pire?

snorounanne - Voici une autre image.

Le beau quartier où je demeure!

Manon Leblanc - Ah ben ça, si je me trompe pas, c'est une vue sur,...

snorounanne - La rue où j'habite.

Manon Leblanc - J'aimerais revenir à la photo où on me montre avec un produit,...

snorounanne - Ça pu d'importance, Manon. En voici un autre. Regardons ensemble, mesdames et messieurs.

Blanc, blanc, blanc sur blanc... Chez Céline, c'est blanc. Vous l'avez vu hen? 

snorounanne - À ce moment, mademoiselle Leblanc, vous m'aimiez pas ben gros. On se disputait. La chambre de ma petite nièce Arianne a passé d'une couleur à une couleur non colorée... Blanc... Tout mobilier qu'y avait dans la pièce, vous l'avez converti en du mural. C'était tellement blanc que j'cherchais le p'tit lit, les bureaux à tiroirs, mesdames et messieurs.

Manon Leblanc - Avouez que vous étiez enchantée du résultat.

snorounanne - Ouais! C'était une maudite chance que de voir une couleur vive dans le fond du mur faisant abstrait avec le blanc, blanc, blanc... Pis! C'était une maudite chance que vous ayez eu l'idée géniale de mettre des coussins colorés. À part ça, j'ai rien d'autre à ajouter.

Manon Leblanc - Non, est-ce que vous appréciez ou pas du tout, snorounanne? C'est le temps devant des centaines de milliers de téléspectateurs et un peu moins de lecteurs, de l'affirmer.

snorounanne - Honnêtement?

Manon Leblanc - Bien oui, honnêtement.

snorounanne - Ma petite nièce est pas revenue, je vous le dirai en temps et lieu.

Manon Leblanc - Je parle pas de votre nièce, je parle de vous. Aimez-vous la chambre ou pas?

snorounanne - Ça s'endure.

Manon Leblanc - Ça s'endure? Vous disiez que j'avais fait du beau travail. C'est quoi l'affaire?

snorounanne - Je vous l'ai dit. Je voulais savoir si vous répondiez aux appels.

Manon Leblanc - Ben oui... Je réponds et j'suis pas la seule.

snorounanne - J'ai ben vu ça. J'ai été prise au dépourvue de poursuivre et de demander votre secours. Je vous en remercie, Manon Leblanc. C'est joli et c'est apprécié.

Manon Leblanc - Franchement... La prochainement fois, abstenez-vous de déranger.

snorounanne - On voit que vous avez tout un bon caractère. Une femme de tête, une femme d'affaires, une femme qui sait ce qu'elle veut. Longue vie à votre émission sur canal vie. Sur ce, mesdames et messieurs, quelques pauses publicitaires et nous reviendrons. Merci à vous, Manon Leblanc pour avoir accepté de faire une partie de l'émission d'Humour.

Manon Leblanc - (sourire regrettant) Bon lundi.

snorounanne - Ah ben oui... Bon Lundi! À tout de suite mesdames et messieurs.

Après l'heure de cette émission, après que les micros soient bien fermés, Manon Leblanc m'harponnait par le coude et dans un coin éloigné des yeux des techniciens, mesdames et messieurs. Elle me louangeait mes quatre vérités en plein figure, sans se gêner et m'avait même plantée son index sur mon épaule de gauche.

Je n'avais eu aucune réaction, j'avalais tout ce qu'elle profanait. Et je n'avais pas à répliquer, je les méritais sans exception. Ce n'est pas la modestie qui l'étouffait, laissez-moi vous dire.

Je me ramassais à petite cuillère, une fois qu'elle m'avait plaquée là en grognant presque... Et tournais les pas vers mon bureau, pour expirer librement tout ce verbal.

Il y avait eu de nombreux courriels à cet effet. Des courriels d'insultes. Encore là, je les méritais. J'avais commis de la provocation. Ça donnait du piquant, du mordant à l'émission. Et je connaissais, Manon, étant une personne ne se laissant pas marcher sur les pieds. Ça fonctionné. Et je dois vous informer que cela n'était pas arrangé.

Pierre Karl Péladeau et Dédé m'attendaient dans le bureau, chacun une tasse de café à la main. L'un des deux m'en avait emportée un.

Pierre Karl Péladeau - J'ai pensé que vous apprécieriez de boire un bon café chaud.

Dédé - C'est moi qui te l'ai emportée, snorounanne.

snorounanne - Trop gentil, merci. (Pivotant autour des deux types et allant m'asseoir) Et... Si vous êtes ici, c'est pour me parler?

Pierre Karl Péladeau - Du tonnerre! Du tonnerre, l'émission. Toutes mes félicitations.

Dédé - Tu as été formidable.

snorounanne - Monsieur Péladeau... (Jouant avec mon stylo) Il est rare que vous veniez me rendre visite. Y a-t-il autre chose sous ces félicitations que je devrais comprendre?

Pierre Karl Péladeau - Non, soyez bien tranquille. Je... En fait oui! Je... (glissant une enveloppe sur le bureau sous mes yeux) C'est pour vous.

Dédé - Allez! Ouvre l'enveloppe!

snorounanne - Tu sais ce qu'elle contient, toi, Dédé?

Dédé - Ouvre-la.

snorounanne - (prenant l'enveloppe dans mes mains et m'apprêtant à l'ouvrir) Voyons un peu ce qu'elle contient.

Lorsque subitement, sans avertissement, la porte s'ouvrait en largeur et en longueur et une personne se précipitait directe vers le bureau et moi et...

La salope!  Cette femme m'a entartée!

entarteuse - Ça, c'est au nom des fans de Céline et de Manon Leblanc! Baveuse!

Dédé l'emprisonnait et l'empêchait de s'approcher plus près. Il la sortait de force, l'entraînant hors du bureau et l'accompagnait dans le couloir.  Monsieur Péladeau, lui, voulant bien faire, essayait d'éponger tout ce crémage avec des kleenex. Je le repoussais de ma main disant que je passais sous la douche pour un bon nettoyage.

Pierre Karl Péladeau - À l'avenir, faudra verrouiller les portes des loges, mademoiselle d'Humour.

Dédé - (entrant, fermant la porte et la verrouillant) Elle est,...

Pierre Karl Péladeau - Allée sous la douche. Je dois retourner à mes affaires. Dites-lui que je lui suis reconnaissant... Et qu'elle ne se laisse pas abattre sous le poids de ces personnes imprévisibles.

Dédé - Vous la connaissez? Cette femme?

Pierre Karl Péladeau - Non. Bonne journée Dédé. (Tapotant l'épaule)

Dédé - Merci Karl. À vous aussi. (le boss sortait) snorounanne? Il goûte bon ce crémage?

snorounanne - Enfoiré! Laisse-moi tranquille!

Dédé - (à voix basse et souriant) Elle va bien.

On s'en fiche non? Aller bien ou pas... J'ai eu droit à un entartage, mesdames et messieurs. Comment prévoir qu'un beau jour, on sera la cible de ces enfoirés d'entarteurs? L'avais-je aussi mérité?

Reconsidérant le scénario, l'émission d'Humour qui parlait de Céline et de ses jumeaux. De celle de ce matin avec Manon Leblanc, si le chapeau me fait, je le porte! Et tenez! Ma casquette! C'est ça être jugée? Merci! Je confirme que je le mérite.

Seul un juge jugeant un jugement rend sa sentence vis-à-vis un criminel, une criminelle. Je ne le nie pas. J'ai incriminé des paroles, des images intempestives envers Céline et Manon. Mais j'en suis pas une criminelle. Je reconnais d'avoir poussé les choses laidement. Et comme je dis, ce qui est dit est dit, ce qui est fait est fait!

Vous avez l'oeil observateur et vous avez droit à votre opinion. Donc, me dire que j'ai été baveuse avec une tarte à la crème en plein visage. Ça prend du courage et cette dame en a eu! Bravo!

Concentrée méticuleusement sur le travail à faire, il m'arrivait de me surprendre de ne pas sentir ni voir des images sur Genny. Était-ce un signe qu'elle et moi s'était bien finies?

Mardi 2 novembre 2010

Heure: 20:06

Une élévation d'applaudissement à l'émission snorounanne reçoit ce soir.

snorounanne - (m'étant assiégée le postérieur sur le fauteuil rouge) C'est la coutume ici de dérouler le profil de chaque personnalité entrant par cette ouverture du studio, mesdames et messieurs. Je vous lis et j'ai pas de petit carton... (cherchant de mes yeux ce petit carton) On a oublié de m'en faire un. Ah! Oui? Il faut que je regarde le moniteur? Tout y sera? Okay! Allons pour le moniteur et la lecture.

Watchez bien qui sera l'invité...

snorounanne - Mesdames et messieurs, je lis, je lis... J'attends que le texte apparaisse sur le moniteur. Voilà! Il a pour nom, Greyson Michael Chance. Il est né le 16 août 1997 au Wichita falls au Texas et réside à Edmond, en Oklahoma. L'endroit des chasseurs de tornades. Il est le cadet de sa famille , il a une soeur de 16 ans qui s'appelle Alexa , un frère de 19 ans qui se nomme Tanner.

- Tan neur? C'est bien prononcé? Okay merci! Greyson a eu des cours de piano mais aucune formation vocale. Il vit actuellement à Los Angeles, et ce soir, nous l'accueillons avec coeur, mesdames et messieurs! Greyson Chance!  

Il entrait dans cette ouverture béante empruntée par de nombreuses personnalités, grand sourire, saluant les gens dans la salle. Il était si radieux et son visage si éclatant. Les applaudissements et une ovation en plus d'avoir des cris de ces jeunes demoiselles, bien entendu.

snorounanne - Greyson, viens par ici. (Il est petit pour son âge et mignon) Ça va? (on s'entendait à peine parler) je te demandais, si ça allait. (il me faisait signe que oui) Assieds-toi mon beau.

Greyson Chance - Merci (prenant fauteuil)

snorounanne - (la foule se calmait) T'as entendu ça? Le public t'apprécie grandement.

Greyson Chance - (se tournait vers la salle) Merci à vous.

snorounanne - Comment tu te sens?

Greyson Chance - Un peu nerveux.

snorounanne - Tu veux un café? Ah non, t'es trop jeune. Un chocolat chaud? Je propose du chocolat chaud et j'ignore si on en sert. Parole en l'air, pardonne-moi. Je devrais, avant de parler, m'informer. C'est mon défaut. (un technicien s'interposait) Vous dites? (Il répétait) Ah bon! On en a! Merveilleux! Tu es chanceux, Greyson. Le studio fait du chocolat chaud. Tu en auras.

Greyson Chance - Cool merci!

snorounanne - Greyson? Tu as quel âge?

Greyson Chance - Treize ans.

Sympathique, c'est lui!

snorounanne - Tu as participé à un concours de découverte pour jeunes talents. Et j'ai eu ouie-dire que tu as remporté ce concours avec comme prix pour le meilleur chanteur... Je te laisse le soin d'en parler.

Greyson Chance - C'était un concours pour jeunes découvertes chanteurs, musiciens et j'ai eu la chance,...

snorounanne - Ton nom est prédestiné (clin d'oeil)

Greyson Chance - Ouais! J'ai eu la chance de gagner parmi plusieurs autres gars et filles et comme prix, j'ai eu la chance d'avoir un chèque au montant de 10,000 dollars.

snorounanne - Tu en as de la chance, wow! Et ça va pas arrêter. J'aimerais...  beaucoup, Greyson, je me ferai plaisir et je ferai plaisir aux auditeurs, spectateurs et téléspectateurs, en te demandant de nous chanter une de tes nouvelles chansons. Tu as fait un single. On appelle ça single quand on a qu'une chanson.

Greyson Chance - Un single oui. Et là tout de suite, je chante?

snorounanne - Quand tu voudras. Peut-être que tu souhaites prendre ton chocolat chaud avant, je sais pas.

Greyson Chance - Je vais chanter et je boirai mon choco si je l'ai bien mérité. (me faisant un petit clin d'oeil)

Je vous implorerais presque de cliquer sur ce lien ici bas et s'il ne veut pas fonctionner, ayez la patience de faire un copier coller du texte et de le mettre dans la bande espace de votre navigateur, mesdames et messieurs. Pendant que vous visionnerez et écouterez la vidéo, il s'était présenté au talk-show d'une amie étant, elle aussi, l'amie de tout le monde, Ellen Degeneres. Et le jeune garçon performera la même chanson en studio, à l'émission, snorounanne reçoit ce soir.

http://www.youtube.com/watch?v=9Y_tNB86sho

Il est tout simplement génial et cool, ce jeune chanteur n'ayant eu aucune formation vocale, je tiens à préciser. Nous allons le suivre et le surveiller de près.

À quelques minutes des 22:06, mon cellulaire vibrait. Dédé m'attendait dans la camionnette. J'ouvrais le cellulaire et l'appel était de Genny. Je répondais avec un peu de nervosité.

snorounanne - Allô?

Geneviève Dubois - snorounanne? Je ne te dérange pas?

snorounanne - Non, je suis sur le départ. Je sortais des studios. Dédé est à l'intérieur de la fourgonnette, je le fais patienter.

Geneviève Dubois - Ne reste pas là au froid. Monte dans la voiture, tu vas prendre froid.

snorounanne - L'air me fera le plus bien, t'en fais pas.

Geneviève Dubois - Écoute, je termine mon service. Il me tarde de te revoir. Est-ce que...

snorounanne - Il me conduira là où je le lui dicterai. (tournant dos à Dédé) Tu ne sais combien de fois, j'ai imaginé cet appel.

Geneviève Dubois - Tu es toujours à Montréal?

snorounanne - Oui.

Geneviève Dubois - Je vais, je suppose arriver chez moi, bien avant toi. Je préparerai un petit quelque chose, à manger et à boire.

snorounanne - Nous partons. Je serai chez toi dans 45 minutes.

Geneviève Dubois - Entendu. Je raccroche. Hé?

snorounanne - Oui?

Geneviève Dubois - Tu me manquais tellement. À plus.

snorounanne - Il fait bon de l'entendre. Tu me manquais à moi aussi. À tantôt. (raccrochant)

Dédé - (baissant la vitre) Je suppose que les plans viennent de changer?

snorounanne - (marchant et contournant à petits pas rapide le camion) Direction Genny, monsieur le chauffeur!

Dédé - C'est sérieux? Elle t'a enfin appelée! Quel bonheur! Dépêche-toi. (ouvrant la portière et y montant)

snorounanne - J'ai... J'ai plein de papillons dans l'estomac. (bouclant la ceinture) Elle veut me voir. Elle a dit que je lui manquais beaucoup.

Dédé - (Reculant et prenant la direction nord) Ah ce que l'amour peut causer! Alléluia!

Autour des 23:06... avais-je fait attention à tous ces 6 minutes dans ces heures? Je ne crois pas. Nous étions là elle et moi à se parler. Avant de passer à la table et prendre un tout petit lunch de fin de soirée.

 Encore plus belle que jamais!

Geneviève Dubois - J'ai eu tout ce temps pour entrevoir notre relation. Tu m'as laissée... Une autre personne m'aurait laissée tomber. Toi, tu t'es montrée plus que patiente. Je veux faire partie de toi. Je veux te connaître, apprendre à connaître qui tu es sans t'empêcher de vivre ces choses. Non... ne dis rien. Je n'aimerai personne d'autre autant que je t'aime, snorounanne. Je tiens à toi.  (s'approchant de moi en tamisant l'éclairage autour de nous)

Ses doigts effleuraient mes lèvres.

C'est avec ces images que vous ferez jouer les vôtres tout en appuyant sur le bouton jouer de l'audio. Écoutant chanter, Leann Rimes. Une fois de plus, laissez-vous aller. Que vous soyez avec votre partenaire ou que vous imaginez en avoir un ou une. Laissez-vous aller par cette chanson sensuelle.

Merci du fond de mon être de faire la lecture de ces éditoriaux, de ces chroniques. Et on se dit à bientôt! Bisous!

Un baiser doux, tendre et d'une longueur à frissonner...