Pour décrocher un entretien, il peut être tentant de rallonger une expérience qui comblerait une période d’inactivité. Cela n’est pas sans conséquence lorsque le recruteur s’en rend compte. Quels risques encourez-vous en mentant sur votre CV ?
Méfiance des recruteurs lors de l’entretien
Les recruteurs sont des professionnels de la détection du mensonge ! En effet, la concurrence sur le marché du travail pousse de plus en plus les candidats à se rajouter des diplômes ou des qualifications. L’entretien d’embauche est donc pour l’employeur l’occasion de vérifier avec vous tous les éléments de votre CV.
Se décrédibiliser auprès de la profession
Les informations sur les candidats circulent très vite entre les entreprises qui mettent à jour des “listes noires” de candidats à ne pas embaucher. Mentir pour entrer dans une société peut donc vous fermer les portes de toutes les autres.
Ne pas terminer sa période d’essai
Si les recuteurs ne demandent pas sytématiquement les diplômes d’un candidat, ils comptent sur la période d’essai pour mettre à jour ses réelles compétences. Celui qui n’a pas les qualifications prétendues se démasquera tout seul !
Passer devant le conseil des Prud’hommes
Depuis la loi du 31 décembre 1992, la justice considère que l’employeur a le droit et le devoir de vérifier les informations présentes sur votre CV. S’il ne le fait pas, c’est lui qui est en tort. En cas de fausses informations dans votre CV, les dossiers seront étudiés au cas par cas devant le conseil des Prud’hommes. Exception faite des candidats prétendants être médecin, avocat ou expert-comptable qui peuvent s’attendre à des sanctions lourdes.
Les risques du mensonge sur le CV sont donc nombreux. Mieux vaut se contenter d’embellir son profil en expliquant au recruteur son parcours, même s’il n’est pas parfait.