Ca faisait un bon moment que j’entendais parler du fameux livre The 4 Hour WorkWeek de Tim Ferriss. Et j’ai finalement eu le plaisir de le parcourir. Le titre en lui-même est assez provocateur et intriguant : La Semaine de 4 Heures, et on peut en dire autant de la majeure partie du livre.
L’idée principale est que beaucoup de gens finissent par s’identifier à leur boulot faute de mieux. Ils ont tourné le dos à leurs rêves ou les ont reporté à une hypothétique retraite.
Tim Ferriss propose une toute autre approche : optimiser ses activités génératrices de revenu pour se donner le temps de partir régulièrement en mini-retraite sans attendre la fin de sa vie active.
Et il est bien placé pour en parler puisqu’il a lui-même appliqué sa méthode pour réaliser quelques prouesses :
- Champion national de kickboxing en Chine
- Premier américain à détenir un record en Tango
- Acteur dans des séries télé hong-kongaises et chinoises
- Maître de conférence à l’Université de Princeton en entrepreunariat
- Linguiste en japonais, chinois, allemand et espagnol
- (etc. etc.)
Le livre fait suite à la demande pressante de certains de ses élèves de Princeton. Il s’articule en 4 parties qui forment l’acronyme DEAL pour Définition (du problème), Elimination (des activités non productives), Automatisation (du revenu) et Libération (indépendance géographique). Voici un apperçu des principes sur lesquels il s’appuie :
Le Nouveau Riche (ou Nouveau Bienheureux)
Le livre commence par décrire une nouvelle génération de millionnaires : ceux qui ne se distinguent pas par leur richesse pécunière mais qui ont les moyens de s’offrir le luxe de la mobilité et du temps libre. Tim Ferriss appelle ce mode de vie le Lifestyle Design. En gros : devenir le seul décideur du style de vie qu’on souhaite mener.
L’objectif sera donc de rejoindre le petit cercle de ces nouveaux riches.
La fortune sourit aux audacieux
L’auteur donne le ton dès le début du livre : “La plupart de ce que je recommande semblera impossible et défiera même le sens commun”.
Son conseil est de ne pas s’endormir dans le doux berceau d’une vie banale qu’on imagine irréversible. Pour faire bouger les choses, il énonce quelques conseils -toujours agrémentés d’exemples pratiques- parmi lesquels :
- Demandez pardon au lieu de demander la permission
- Il n’existe pas de moment idéal pour faire les choses
- Développez vos points forts au lieu de réparer vos faiblesses
- Un objectif irréaliste est plus facile à atteindre qu’un objectif réaliste
- Soyez irraisonnable : le pire des scénarios est-il vraiment la fin du monde?
Il lance ensuite un défi à chaque fin de chapitre pour nous encourager à sortir de notre sphère de confort.
Sur ce point, Tim Ferriss avoue avoir largement été influencé par le livre La magie de voir grand de David J. Schwartz
(La suite dans le prochaine article…)