Le Roman du Dimanche : Sans laisser d’adresse de Harlan Coben a été publié sur Le Blog de Jean-Noël Chaintreuil. Restons en contact sur Facebook. Suivez-moi sur Twitter
Deux jours avant que je ne découvre le secret qu’elle gardait enfoui en elle depuis dix ans – un secret a priori personnel qui allait non seulement nous démolir tous les deux, mais changer à jamais la face du monde (…) [Harlan Coben]
Sans laisser d’adresse est la dernière aventure de Myron Bolitar par Harlan Coben.
Il a été édité chez Pocket, en février 2011 et comporte 404 pages. C’est la dernière aventure de l’agent sportif (et artistique, maintenant ) le plus connu des Amériques : Myron Bolitar et de ses acolytes : Win, Esperanza et Big Cindi.
Son auteur: Harlan Coben est un auteur (mondialement connu et) américain, diplômé de sciences politiques. Il mesure environ 1 m94 – comme son personnage Myron Bolitar et il est le premier auteur à avoir reçu trois des prix majeurs de la littérature policière aux États-Unis : le prix Edgar Allan Poe, le Shamus Award et l’Anthony Award.
La 4ème de couv’: Retrouver, après sept ans de séparation, une femme sublime à Paris. Un programme a priori réjouissant. Sauf quand l’amant s’appelle Myron Bolitar, agent sportif : sur place, les ennuis ne tardent pas à arriver. Son amie Terese est mêlée à un meurtre. Sur la scène du crime, du sang, beaucoup de sang : celui de la victime mais aussi celui de la propre fille de Terese… morte dans un accident des années auparavant.
J’en pense quoi?
Je ne serais que peu objectif car je suis assez fan de Myron Bolitar et plus particulièrement de Win. C’est la part obscure de beaucoup d’entre nous, non? La classe d’un Chuck Bass (merci les références culturelles à Gossip Girl) allié à l’agilité d’un Chuck sous Intersect (merci les références culturelles à Chuck), la libido d’un Hank Moody (merci les références culturelles à Californication) et le pragmatisme d’un Coach Taylor (merci les références culturelles à Friday Night Lights)… Bref, je suis fan!
Sans laisser d’adresse est la 9ème aventure de Myron – dont l’humour est toujours au top
Terese a passé la commande pour nous deux dans un français fluide. Comme je ne parle pas un mot de cette langue, si ça se trouve, elle avait commandé des oreilles et une queue de cochon.
Comme à son habitude, Harlan ponctue son histoire de nombreux rebondissements et révélations, qui donnent une belle cadence à l’intrigue et les pages défilent : on meurt d’envie de savoir où cette histoire emmènera nos personnages.
Sans vous spoiler, une partie de l’histoire se déroule à Paris et c’est intéressant de voir comment sont perçus les français et de voir les clins d’oeil de Harlan sur ses « amis » français – suite à son film avec G. Canet : Ne le dis à personne – et particulièrement à François Berléand.
Donc, foncez et préparez-vous à découvrir une nouvelle facette de Myron, au cours d’une aventure que l’on pourrait qualifier d’efficace !
Pour terminer sur une citation du livre :
[...] Moi aussi maintenant j’ai les larmes aux yeux.
- S’il te plaît, dit-elle. Ne pars pas.
Je suis tellement fatigué. Je ne dors plus. Dès que je ferme les paupières,
les visages des morts surgissent devant moi. Les yeux bleu acier me
regardent fixement. Mes nuits sont peuplés de cauchemars, et lorsque
je me réveille je suis tout seul.
Bonne lecture et bon dimanche à tous!