Retours sur le Live-Blogging : un échec constructif? a été publié sur Le Blog de Jean-Noël Chaintreuil. Restons en contact sur Facebook. Suivez-moi sur Twitter
Ce que je veux savoir avant tout, ce n’est pas si vous avez échoué, mais si vous avez su accepter votre échec. [Abraham Lincoln]
Comme vous avez pu le lire dans un article précédent, j’ai voulu me lancer dans l’aventure du Live-Blogging, lors du Startup Weekend Nice-Sophia Antipolis.
J’avais le cadre de mon expérimentation ainsi que mes questions à poser à chaque équipe, autour de deux thématiques : l’intégration des médias sociaux dans la stratégie globale et l’initiation d’une communauté.
Et le constat est simple et sans appel : ce fut un échec !
Certes, il y a eu quelques billets : le premier avec la liste des projets pitchés, le suivant sur la mise en place du Live-Blogging, puis l’intervention de Cédric pour des conseils autour du pitch et enfin, la flash-conférence de Pierre-Olivier sur les freins à l’entrepreneuriat.
Mais le but premier qui était quand même de produire de l’information structurée autour du Startup Weekend Nice-Sophia Antipolis n’ a pas été accomplit.
Après avoir accepté l’échec, il est temps de réfléchir et de chercher les points d’amélioration. Je vais partir sur les
1. Toujours bien se préparer pour chaque opération
Encore une fois, revenons sur l’importance de la préparation. Quelque soit le type d’activité dont le Live-Blogging, croire que l’on peut « improviser » est le meilleur moyen d’échouer.
Que ce soit technique (batteries chargées, logiciels testés et connus…) et logistiques (succession planifiée des groupes, temps contrôlé…), tous les paramètres doivent être vérifiés.
2. Rester simple quant au choix de la problématique
L’orgueil, mon péché préféré… [L'associé du Diable]
Comme j’ai pu l’écrire dans d’autres articles (cf. méthode KISS), la simplicité est souvent mére de réussite. Et de manière évidente après coup, ma problématique était bien trop complexe (intégration des médias sociaux et initiation d’une communauté) pour la plupart des équipes, au moment de mon passage.
Reste à savoir si la problématique doit être changée ou si le timing n’était pas le meilleur. A creuser.
3. Savoir s’entourer
Encore une porte ouverte enfoncée, certes mais il est important de le rappeler : monter une opération en solo est complexe donc entourez-vous d’au moins un binôme avec qui, vous pourrez échanger, comparer les groupes, faire évoluer les questions, réagir en live (de manière agile) et rédiger de manière simple.
Ce qui est clair, pour ma part, est que ma prochaine tentative se fera avec un (ou une) gentil(le) petit(e) camarade!
Avant de conclure, je me permets de reprendre l’un des paragraphes de l’excellente revue du lundi de l’agence We Are Social, concernant le sujet et titré : « Le live blogging est-il l’avenir du journalisme ? »
Le Guardian revient sur la manière dont le live-blogging contribue à transformer le journalisme, au vu des événements que nous avons pu suivre ces derniers mois en Tunisie, Lybie et Egypte entre autres. L’avantage avec ce type de format est bien sûr le trafic engendré (3.6 million de visiteurs uniques en mars pour The Guardian), mais les risques sont aussi nombreux. Comme le souligne gordonmacmillan sur The Wall, ce format ne permet pas l’organisation de l’information, et reste très difficile à suivre pour un internaute, car en perpétuelle mouvance. Cependant il s’agirait plutôt d’améliorer la présentation de ce format, comme le propose d’ores et déjà la BBC, pour faciliter la navigation et permettre aux lecteurs d’identifier les points importants d’une news.Et quelques citations sur le thème de l’échec à garder en tête.
Punir l’échec est le meilleur moyen pour que personne n’ose. [Jack Welch]
Ce que l’on appelle échec n’est pas la chute, mais le fait de rester à terre. [Mary Pickford]
L’échec est l’épice qui donne sa saveur au succès. [Truman Capote]
Et vous, avez-vous déjà mené une opération de Live-Blogging? Avez-vous échoué? Quels sont vos secrets de réussite?
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