Pourquoi ai-je perdu mon boulot ?

Pourquoi ai-je perdu mon boulot ?

Est-ce à cause de l’évolution technologique ? L’informatisation et l’automatisation ont permis ces dernières années de produire des quantités croissantes de marchandises avec des quantités décroissantes de travail. N’a-t-on plus besoin de moi ? La prospérité des uns se ferait elle  toujours au dépend des autres ? Ou bien est ce plutôt les gens comme moi, la société donc, qui n’avons plus besoin de toutes ces marchandises produites en masse ?

Entre une offre pléthorique et une demande de moins en moins solvable, notre monde se heurte à une barrière que nous ne pourrons pas dépasser sans revoir en profondeur notre système économique.
Il y a donc beaucoup de choses à réinventer ! En premier lieu l’entreprise et les relations d’emploi qu’elle entretient avec les personnes. Il fut un temps où l’homme se devait d’affirmer sa créativité, de se distinguer en développant sa personnalité. Quand notre curiosité est réveillée, elle stimule notre désir d’apprendre et de transmettre aux autres nos connaissances. Comment retrouver les valeurs de créativité et d’échanges dans l’altérité ? Ces valeurs sont nécessaires pour rétablir la confiance dans une prospérité économique pour tous.

Après tout, les technologies ne sont pas responsables en soi des usages que nous en faisons. De nouveaux usages émergent aujourd’hui à partir des possibilités offertes par le web. Ils nous indiquent la voie pour trouver des solutions et sortir durablement de la crise. Nous pressentons tous l’avènement d’une économie moins fondée sur le machinisme mais plus sur le savoir et sa diffusion. Dans cette nouvelle économie, la création de valeur dépendra de plus en plus du temps consacré à l’apprentissage, à la réflexion collective et aux relations sociales.

Pour retrouver du boulot je dois donc m’efforcer à décrypter  les usages nouveaux permis par les outils du Web 2.0. Contrairement à l’arrivée des robots dans les usines, les nouvelles technologies du web ne menacent pas l’emploi mais au contraire favorisent l’émergence d’un mode d’organisation plus flexible. Un monde où chacun est responsable de sa propre activité au sein de son écosystème d’affaires.