Ca y est, la personne est convoquée pour un entretien, une partie du chemin est fait. Voici venir l’épreuve stressante finale, passage obligé pour l’emploi : l’entretien d’embauche.
Tout est préparé, on connait ses défauts, ses faiblesses, les réponses aux questions récurrentes. On est capable de répondre à tout. Sauf à l’impensable. En effet, qui aurait pu prévoir que ce recruteur allait demander « Comment sont fait les M&M’s ? ». C’est vraisemblablement ce qui est arrivé à quelques pauvres malheureux qui ont postulés pour un emploi dans la Banque Américaine.
Suite à un palmarès des 25 questions les plus bizarres fait par le site internet glassdoor.com, nous allons voir celles qui nous ont semblées les plus remarquables.
Tout d’abord, l’entreprise Goldman Sachs,avec sa question « Si vous étiez rétréci à la taille d’un crayon, et mis dans un mixeur, comment feriez-vous pour sortir ? » Nul doute que le recruteur n’attend pas une réponse sérieuse, et n’analyse pas si oui ou non le plan d’évasion que l’on donne est viable. Cela lui permet de voir si la personne sait garder son sang froid, la maitrise d’elle-même, sait faire face à n’importe quelle question, situation.
De même, toujours dans l’univers de l’absurde, l’entreprise Epic System, avec sa question « Une pomme coute 20 centimes, une orange coute 40 centimes, et un pamplemousse coute 60 centimes, combien coûte une poire ? » se démarque. Encore une fois, le recruteur ne va pas décider du sort de la personne qui passe l’entretien sur le fait qu’elle ait trouvé ou non le prix exact de la poire. Il va analyser la manière dont l’individu en enrobé sa réponse, en gardant son calme, et justifiant ses arguments.
Certaines entreprises comme Facebook ou encore Amazon trouvent un malin plaisir à torturer les méninges des candidats avec des questions plus mathématiques, à base de problème a priori irrésolubles en situation d’entretien.
Ainsi, des questions comme « Combien de questions devez-vous poser pour découvrir un nombre entre 1 et 1000, sachant qu’on ne peut vous répondre que par ‘plus haut’ ou ‘plus bas’? » ou encore « Si vous avez 5623 participants à un championnat, et que chacun des participants doit continuer jusqu’à ce qu’il soit le dernier restant ou qu’il perde, et que à chaque manche il y a un gagnant et un perdant, combien de manches doit il y avoir pour qu’il ne reste plus que le vainqueur ? » ont bel et bien été posées. De quoi en déconcerter plus d’un !
Stéphane LABLE