Utiliser son réseau pour agir : une condition vitale pour un consultant en portage salarial

Publié le 12 mai 2011 par Lemondeapres @LeMondeApres

Être un consultant freelance, c’est avoir le choix de l’action.


Choisir implique une décision. Pourtant,  les raisons pour ne pas décider sont nombreuses.

Ne pas décider permet de résister à un changement imposé, ce qui donne la possibilité de durer en dépit des perturbations. Donc tout va bien !  Par contre quand  cette résistance au changement se transforme en un frein annihilant toutes capacités d’actions, rien ne va plus !

Je peux utiliser les échanges avec ma communauté, le « plasma collaboratif »,  pour  lever la tète du guidon et prendre les décisions qui s’imposent.  Il s’agit de capter ce qui émerge de son réseau social pour prendre de la hauteur, analyser la situation et identifier de nouvelles opportunités pour moi.

Encore faut-il que je décide de les poursuivre!

Discuter n’est pas décider.

Créer des relations, discuter, bâtir un  consensus avec les autres n’est pas décider. Un usage stérile du réseau social produira une frustration entre les intentions qui s’accumulent et l’exécution qui ne suit pas. La valeur du réseau social pour moi n’a pour limite que la capacité de décision, donc d’action, qu’il stimule. Il ne suffit pas de constater un nouvel état de connaissance, il faut passer à l’acte : l’objet d’une décision c’est une action à entreprendre.

Rechercher un consensus sur son projet professionnel implique l’approbation du plus grand nombre, mais ne se confond pas avec la sommation des opinions. Je dois privilégier le « comment agir » pour modifier mon projet  au « pourquoi » il dysfonctionne.

C’est en forgeant que l’on devient forgeron !

Plutôt que de prendre « la grande décision », plusieurs petites décisions successives prises au coup par coup débloqueront les résistances qui émergent. Une décision constate l’impossibilité à poursuivre sur le même mode pour ouvrir une nouvelle voie. Petit à petit, le mouvement s’amplifie en se nourrissant des réactions de mes interlocuteurs et de l’environnement. De ces nouveaux contextes surgiront de nouveaux échanges qui stimuleront la production d’idées pour de nouvelles décisions.