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Créé en 2002, le RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles) fête cette année ses 10 ans. Avec un succès grandissant. En 2011, 417 demandes d’enregistrement ont été traitées dans l’année (contre 331 en 2010).
Qu’est-ce que le RNCP ?
Sous tutelle du ministère en charge de la formation professionnelle, le Répertoire national des certifications professionnelles contient les fiches descriptives de chaque certification ayant valeur nationale accessible par la voie de la formation initiale ou continue ou par la VAE (Validation des Acquis de l’Expérience). Il a été créé dans la continuité de la commission technique d’homologation. Chaque fiche précise les éléments de compétences acquises après la formation, l’emploi occupé, le secteur d’activité et les modalités d’accès à la formation. Le RNCP ne comporte que des certifications à visée directement professionnelles, et ne prend donc pas en compte des diplômes généraux (bac général, brevet). Les diplômes et titres sont classés par domaine d’activité et par niveau. Le niveau III correspond au bac+2, le niveau II au bac+3/4, le niveau I au bac+5. L’enregistrement n’est pas éternel, et peut être décidé pour cinq ans, quatre ans ou trois ans (la majorité des cas), deux ans et même un an.
Qui est concerné ?
En 2011, le répertoire comptait 6.920 fiches, dont 4.529 certifications de droit et 2.391 certifications enregistrées sur demande. Quelle est la différence ? Les établissements dont les diplômes sont délivrés par l’État ou au nom de l'État ainsi que les titres d’ingénieur sont inscrits de droit au RNCP et peuvent bénéficier d’une démarche simplifiée. Parmi les titres certifiés de droit, l’origine est très variée : on compte 199 diplômes issus de formations sous tutelle du ministère de l’Agriculture, 15 de la DGAS (Direction générale des affaires sociales), 2.809 de l’enseignement supérieur, 674 de l’Éducation nationale, 149 de l’emploi, 149 de la jeunesse et des sports, 11 dans la santé et 286 titres d’ingénieur.
Quel est l’intérêt de l’inscription au répertoire ?
« En 2011, le répertoire comptait 6.920 fiches, dont 4.529 certifications de droit et 2.391 certifications enregistrées sur demande »
Pour un établissement, l’inscription au RNCP comporte plusieurs avantages. Intérêt numéro un : proposer un diplôme dont la valeur est reconnue par l’État, à travers ce répertoire. Et pour une
formation qui n’a rien d’autre à faire valoir, c’est un atout concurrentiel non négligeable. «Cela nous a permis de remplacer le BTS par un titre certifié», explique ainsi Dominique Savard,
directrice de l’atelier Chardon Savard, une école de mode. «Le titre certifié nous permet de garder notre liberté pédagogique, car le nouveau BTS accordait peu de place à
l’enseignement technique et au modélisme en particulier, ce qui pour nous semblait indispensable», ajoute-t-elle. Et les titres RNCP commencent à intéresser les familles. «Quoi qu’on en dise, dès
qu’une école affiche un niveau de certification, c’est un avantage concurrentiel par rapport à une autre qui n’en possède pas», note Marie-Luce Raigneau, du cabinet MLR
Consultants.
Autre atout : l’enregistrement au répertoire offre la possibilité d’ouvrir ses diplômes à la formation professionnelle via le Fongecif par exemple (ajout : le RNCP est une priorité importante des Fongecif), ainsi qu’à l’apprentissage et aux contrats de
professionnalisation. «Les régions privilégient la plupart du temps les formations certifiées lors des appels d’offres», complète George Asseraf, président de la CNCP (Commission nationale de la certification
professionnelle). L’enregistrement au RNCP est un préalable indispensable pour proposer son diplôme à la VAE (validation des acquis d’expérience). Des
sources de revenus potentielles pour les établissements.
Enfin, «à l’heure des faux diplômes, cette certification permet d’offrir une vitrine officielle de l’offre de formation française», précise le président de la CNCP. Les fiches commencent
d'ailleurs à être traduites en anglais.
Pour les universités dont les diplômes nationaux sont inscrits, cette tâche jugée fastidieuse n’est pourtant pas dénuée d’intérêt. L'enjeu est de
rendre intelligible la description des diplômes pour le public et les partenaires socio-économiques des universités. «Cela permet de mettre en valeur nos
diplômes universitaires, notamment auprès des employeurs potentiels et d’aider ainsi à l'insertion professionnelle de nos diplômés. La fiche RNCP constitue ainsi un outil de communication pour
nos partenaires socio-économiques», relève Jean-Marc Meunier, vice-président du conseil des études et de la vie universitaire (CEVU) de Paris 8.
Un titre certifié permet-il une équivalence de droit vers un titre supérieur ?
C’est le gros problème des titres RNCP (n'est pas un diplôme). En effet, il n’existe pas d’équivalence de droit entre deux titres certifiés. Ainsi, un étudiant titulaire d’un titre certifié niveau III ne peut pas intégrer directement un diplôme certifié de niveau II, même dans le même domaine d’activité. Il n’existe pas non plus d’équivalence de droit pour intégrer une formation universitaire. «Les demandes se font au cas par cas», rapporte George Asseraf.
Source : Educpros.fr/dossiers/le-rncp-en-plein-boom
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