Soyez acteur de votre parcours
Sur la forme, lorsque vous parlez de votre parcours, imaginez que vous racontez une histoire. Et cette histoire, c’est la vôtre, il faut donc que vous soyez au centre de l’action. En d’autres termes, bannissez le « on » et préférez le « je ». Dites ce que vous, et réellement vous, avez réalisé. Pour garder l’attention du recruteur et appuyer vos propos, n’ayez pas peur de le regarder dans les yeux. L’idée n’est pas de le fixer sans bouger, ça serait bizarre, mais assurez-vous d’avoir un contact visuel régulier. Enfin, soyez moteur dans cette histoire, donnez-lui un certain rythme afin de ne pas ennuyer le recruteur.
Utilisez la preuve par l’exemple
Pour ce qui est du fond, appuyez-vous sur des exemples concrets de votre expérience, pour étayer votre argumentaire. Prenez des exemples précis, avec des chiffres, des contextes et donnez du réalisme à votre histoire. Il faut que le recruteur puisse se rendre compte qu’effectivement, vous avez tel ou tel compétences parce que vous l’avez déjà mis en œuvre.
J’en profite pour faire une parenthèse, ces exemples ne sont pas forcément des situations tirés d’un contexte professionnel. Si vous êtes parents par exemple, vous pouvez mettre en avant des compétences d’organisation intéressantes ! Vous pouvez aussi vous servir de vos loisirs sportifs, etc… Ce qui compte pour appuyer votre discours, c’est que ce soit concret et réel. Encore une fois, je vais me répéter, mais mentir ne sert à rien. L’idée est vraiment de montrer la façon dont vous réagissez dans tel ou tel situation. Si le recruteur insiste sur un point donné, c’est qu’il a probablement des doutes. Dans ce cas tentez de le rassurer, ou avouez vos limites. La transparence est un facteur déterminant dans la confiance que vous dégagez.
En définitive, l’idée n’est évidemment pas d’apprendre un discours par cœur, mais d’être prêt à argumenter les points clés de votre parcours, pour défendre vos compétences.