Le 1er mai, c’est la fête du travail. Mais au lieu de travailler plus, et avec le sourire, le 1er mai est un jour férié. Ce n’est pas logique…Mais j’en ai déjà parlé ici.
Et puis la fête du travail ne fut pas toujours le 1er mai. Sous la convention, c’était le 19 septembre.
Saint Just (le fidèle de Robespierre, pas le lycée lyonnais) décréta ensuite que ce serait le 1er pluviôse (ça change chaque année, mais grosso modo, c’est l’hiver, quand il pleut).
Sous la seconde république, nouvelle date : le 4 mars pour fêter aussi l’abolition de l’esclavage (je ne reviendrai pas sur la logique de combiner fête du travail et abolition de l’esclavage…).
Le front populaire se cala sur la date du 1er mai (fête internationale du travail depuis la grande grève américaine à Chicago en 1886), Vichy tenta également d’instaurer cette date du 1er mai.
Il faudra toutefois attendre 1947 avant que le 1er mai ne soit officiellement un jour chômé et payé.
Quand au muguet ? Rien de commun avec les travailleurs, si ce n’est la date.
Son ancien nom, le Lys des vallées, trahit son origine royaliste.C’est Charles IX qui décida d’en offrir chaque année aux dames de la cour un certain 1er mai 1561...