A la découverte de Florent Brissaud, gestion de projets en surêté de fonctionnement

Publié le 14 février 2014 par Lemondeapres @LeMondeApres

Bonjour Florent

Bonjour (sourire)

Depuis quand as-tu signé chez Le Monde Après et surtout depuis combien de temps es-tu Consultant ?

Après mes débuts professionnels en tant que “scientifique” (thèse dans un institut public puis contrat universitaire), j’ai commencé le métier de consultant en intégrant un grand groupe international de consulting en maîtrise des risques industriels en avril 2011. Près de 2 ans plus tard, en juin 2013, j’ai choisi de continuer ce métier en portage salarial, avec le Monde Après.

Pourquoi avoir choisi ce statut ? Quel est ton secteur d’activité ?

Mon secteur d’activité est la sûreté de fonctionnement, c’est-à-dire l’étude des performances des systèmes avec une dimension “aléatoire”, en particulier vis-à-vis des pannes et des réparations. Je travaille surtout dans le domaine de l’énergie (pétrole et gaz principalement), mais je peux tout aussi bien travailler dans d’autres secteurs industriels. Concrètement, je vérifie que des systèmes relatifs à la sécurité sont suffisamment sûrs en termes de probabilité de fonctionnement ou que des systèmes de production répondent bien aux exigences fixées par un commanditaire ; et je propose également des moyens d’optimiser leurs performances et politiques de maintenance.
Dans ma précédente entreprise, j’exerçais déjà le métier de consultant, depuis la prospection commerciale jusqu’à la réalisation des missions, en intégrant les phases de proposition commerciale et de rédaction de devis. En devenant consultant indépendant, je prends les missions sur la valeur ajoutée maximale que je peux apporter et peut ainsi réellement accomagner le client dans ses besoins . De par mon profil, j’ai toujours privilégié les missions plus techniques, à fortes valeurs ajoutées, et je peux désormais le faire en direct. Je focalise désormais mon offre sur des démarches qualitatives fortes pour les clients et peut déléguer les aspects pure performance à d’autres consultants. Le portage salarial devenait ainsi une voie royale pour lancer une activité de conseil telle que je la concevais.

Quel a était ton premier client et ton client actuel ?

Mon premier client fut mon ancienne entreprise, tout d’abord pour finir mes missions en cours, puis rapidement pour d’autres missions. Chaque mission est maintenant clairement définie et associée à une facturation distincte. J’ai de très bonnes relations avec mes clients de part le positionnement que j’ai choisi et cela facilite énormément la conduite des projets. Nos relations sont amenées à perdurer et je peux également diversifier mon offre comme aller sur de la formation en risques industriels.

Je travaille aujourd’hui avec plusieurs clients et je vais prochainement animer des formations avec un autre organisme. Je prévois bientôt de commencer de nouveaux contrats avec un autre grand groupe industriel ainsi qu’une autre société de conseil. Je pense que 5 clients réguliers me permettront d’atteindre l’équilibre idéal du consultant indépendant.

Raconte-nous une anecdote !

Lorsque je me suis lancé en consultant indépendant, je savais déjà que j’allais opter pour le portage salarial. Par contre, je ne connaissais pas encore Le Monde Après. C’est mon ancien directeur qui, le jour où je lui ai annoncé mon départ, m’a donné les coordonnées d’un associé de Le Monde Après. Les premiers contacts furent très prometteurs et je me suis senti tout de suite à l’aise, bien plus qu’avec les précédentes sociétés de portage avec lesquelles j’avais déjà échangé. L’animation et les relations entre consultants sont également très sympathiques comme au pot de Noël.

Conseils à donner, les erreurs à éviter, quels sont les difficultés rencontrées pour un(e) consultant(e) à ses débuts ou même dans son parcours d’aujourd’hui ?

Il est évident que le fait d’avoir déjà exercé le métier de consultant en tant qu’employé m’a beaucoup facilité mes premiers pas de porté. De plus, je disposais déjà d’un carnet d’adresse et les bonnes relations que j’ai conservées avec mon ancien employeur m’ont permises de démarrer avec une très bonne charge de travail.

Je me positionne sur de l’expertise et les fortes valeurs ajoutées grâce à mon profil “scientifique”, ce qui me différencie des boites de prestations. De plus, cela s’associe très bien avec des missions à temps partiels, ce qui me permet alors  de “jongler” avec plusieurs missions en parallèle. Je nourrie aussi de bonnes relations avec mes clients qui sont souvent surpris de mon honnêteté quand je leur dit que telle étude est plus rapide à réaliser que ce qu’ils prévoyaient (et donc mieux gérer leur budget). Cela permet de construire des relations plus saines et plus durables.