Eléments de comparaison entre Crowdfunding et Business Angels
Depuis quelques mois on ne parle plus que de « Crowdfunding », ou financement participatif, sans pour autant toujours bien comprendre de quoi il s'agit précisément. A travers cet article, nous allons tenter d'éclaircir cette notion en la comparant notamment aux réseaux de Business Angels.
Le concept est tout fait dans l'ère de notre temps, laissant désormais place à la mutualisation des moyens, à l'échange revenu en force avec toutes formes de troc et de collaboration.
Grâce à Internet et aux nouvelles habitudes d'acquisition de valeurs induites par la crise économique, les échanges de services sont favorisés. Les gens parviennent à trouver des moyens communautaires très simples, notamment via le web, pour agir de façon collective.
La finance participative n'est pas nouvelle. Prenons par exemple l'A.D.I.E., qui fait du prêt participatif depuis 1989, ou encore des Business Angels qui pratiquent la participation en capital depuis une vingtaine d'années aussi.
Les Business Angels sont quant à eux souvent organisés en réseau. Mais qu'est-ce qu'un réseau de Business Angels ?... Il s'agit d'une organisation juridiquement formalisée qui permet la mise en relation d'investisseurs potentiels et d'entrepreneurs, avec pour principal objectif de faire réaliser des investissements par des Business Angels et d'être le point d'attraction des entrepreneurs en recherche de financement.
Pour en revenir à notre comparaison entre les plates-formes de financement participatif et le réseau de Business Angels, il y a certains points communs mais aussi quelques des divergences :
Les réseaux, ayant un statut associatif, et qui n'ont donc pas de but lucratif, sont à l'initiative de bénévoles. Les Business Angels s'investissent, investissent et accompagnent les porteurs de projets.
Les Business Angels approuvent, sélectionnent et présentent les dossiers en se regroupant par affinités.
Les plates-formes de finance participative ont quant à elles un statut purement commercial. Règlementées, elles sont également gérées par des salariés. Il n'y a que peu d'acceptation et d'instruction de dossiers et les souscripteurs ne font pas l'objet d'une sélection. L'accompagnement des projets est plutôt rare.
Quelques points sont donc encore à clarifier côté finance participative, et l'on sait combien il est important de considérer les détails. Les mesures règlementaires annoncées par la ministre Fleur Pellerin le 14 février dernier seront d'autres part prises par ordonnance avant le 15 mars prochain et les décrets d'application seront publiés en mai ou juin.
Pour en savoir plus au sujet de la réforme, consultez cet article:
http://www.zentreprendre.com/z-blog/entry/la-france-leader-du-crowdfunding-grace-a-la-nouvelle-reforme.html