Réseaux sociaux et recrutement: Comment prévenir les discriminations ? Animé par Vanessa Bavière et Mathieu Laferriere.
Peu de recruteurs résistent à chercher un candidat sur les réseaux sociaux et ce qu'ils y trouvent peut influencer sa décision. Un recruteur raconte avoir vu une photo de profil Linkedin montrant son "propriétaire" dans son bain tourbillon. Une autre candidate montrait fièrement toutes ses soûleries sur son Facebook public. Les exemples sont nombreux.
On apporte un bémol : une étude a montré que les gens extravertis sur Facebook faisaient de bons employés en général malgré l'impression donnée par leurs photos olé-olé.
Personnellement, je pense que la recherche Google entretien les mêmes réflexes qui se faisaient lors du tri de CV ou à l'entrevue, ex. nationalité perçue du nom, adresse, âge donné par les diplômes, etc. mais qu'elle permet d'aller plus loin avec les photos, les publications, les "j'aime", etc.
Non, le recruteur n’est pas psychologue Deuxième atelier original animé par Jean-Baptiste Audrerie.
La relation entre recruteur et candidat contient a une contradiction : on doit évaluer les compétences tout en essayant de créer un lien, à la fois pour mieux l'évaluer et le convaincre de travailler pour l'entreprise s'il convient au poste. Désamorcer le stress de l'entrevue aide à créer ce lien. Pour réduire le stress, on entend en exemple de parler d'entrevue exploratoire plutôt qu'entrevue de sélection, ou de donner le "lead" au candidat. Ces efforts donnent plus de vérité dans les échanges.
On remarque que le recruteur se concentre parfois trop le "feeling" négatif plutôt que celui positif... Et on se questionne : le recruteur va-t-il devoir passer d'identifier des attitudes plutôt que des aptitudes?
Un des participants dit ne plus faire d'entrevue classique : il ne sort le CV qu'après une demi-heure d'échanges. Une autre apprécie beaucoup l'informel avant et après l'entrevue pour aider à compléter ses impressions du candidat. On adapte l'évaluation à des réalités nouvelles : ex. on note la capacité d'adaptation de l'immigrant.
Club du livre d'affaires avec l'auteur Olivier Schmouker qui porte sur son livre Le Cheval et l'Âne au bureau, initié, organisé et animé par Micheline Bourque.
M. Schmouker suggère, pour implanter tout truc de productivité trouvé dans un livre d'affaires de proposer un trois semaines d'essai à l'équipe. Ceci permet de se faire une idée rapidement de l'effet et de passer par-dessus les premières réticences.
On se questionne pourquoi ces trucs, prouvés, parfois très connus, ne sont pas implantés ? Parce que le changement fait peur...
M. Schmouker avait été surpris de l'impact, du nombre de petits papiers qui avaient trouvé un propriétaire durant la journée.
Le vidéo complet de l'évènement Club de lecture de Micheline Bourque est disponible en ligne en cliquant sur ce lien.