Z comme… Zlatan. Depuis le fameux PSG-Caen du 14/2/15, jamais la phrase n’aurait autant sonné juste. Zlatan Ibrahimovic s’est transformé en justicier. Si, si : pour le programme d’action contre la faim de l’ONU, le footballeur a enlevé son maillot pour montrer ses tatouages … et pris un carton pour l’occasion (ce qui renforce le sacrifice apparent de son geste). Derrière le geste et le suspense de 24h (quels sont ces tatouages ?), le buzz a été au rendez-vous. Quelles leçons en tirer ?
Que n’importe quel film doit aujourd’hui être poussé par un dispositif ad hoc qui va lui permettre d’assurer son émergence. Aucun film ou spot ne peut espérer d’avoir une notoriété et un impact rapide sur son simple contenu (à de très rares exceptions notables comme Real beauty sketches). Ce qui revient, donc à attendre le ratio d’un énorme succès au box office, ce qui est évidemment très rare (et l’économie de la communication n’est pas celle du cinéma)…
Le film n’est donc qu’un rouage d’un dispositif plus complexe. Soit.
Mais quels sont les autres briques qui ont de l’importance ? Qu’est ce qui permet de démultiplier l’entrée en contact et l’émergence. C’est simple : des personnes et des lieux.
Au delà du rôle d’ambassadeur de l’ONU, Zlatan met ainsi son propre vécu de footballeur… et son audience au service du film. On rentre donc dans un mediaplanning élastique où le GRP d’un media explose sur un temps court en fonction du moment, du contexte… et de son rôle. C’est ainsi que Samsung a très bien exploité la cérémonie des Oscars et Ellen DeGeneres pour introduire son opération selfie.
Pas étonnant quand on connait le culte de l’immédiateté et l’attention portée autour de ce qui FAIT l’évènement…