C’est un fait: l’emploi est de plus en plus précieux du fait de son instabilité.
Voici deux actualités qui le prouvent.
Le 7 mai 2015, Siemens annonce la suppression de 4 500 postes, principalement en Allemagne et en France, en plus des 7 800 prévus et annoncés. Pourquoi ? La firme allemande souhaite mettre en place un plan de réorganisation. Siemens a pourtant triplé son bénéfice net cette année.
Toujours à la même date, Areva, le fleuron de l’industrie française, prévoit la suppression de 3 000 à 4 000 emplois en France soit 10% de ses effectifs. À terme, Areva veut supprimer 15% de ses effectifs en France. Cette décision fait suite à un montant de frais de personnel exorbitant: 4 milliards d’euros. Cette charge est trop lourde pour la firme qui a déploré une perte de 5 milliards d’euros l’an dernier.
L’emploi est un facteur de production très fragile: les firmes réduisent au maximum les charges dues à l’emploi pour réaliser des économies d’échelles et restructurer en profondeur la firme. Les firmes privilégient le facteur capital qui présente moins d’aléas et plus de gains de productivité.
Crédit Image: pixabay