Pour faire face à ses scandales et à des résultats médiocres (baisse de 15% de son bénéfice net) , la banque a annoncé mardi qu’elle réduisait ses effectifs de 50 000 personnes. Pour justifier cette mesure, HSBC évoque un plan de restructuration planétaire et un développement en Asie.
Comment HSBC veut procéder ?– suppression entre 22 000 et 25 000 emplois. La banque veut fermer des agences, réduire l’usage des technologies numériques et inciter ses clients à utiliser le self-service. Sur ces 25 000 suppressions d’emplois, 8 000 emplois concernent le siège à Londres.
– suppression de 25 000 emplois supplémentaires en Turquie et au Brésil par le biais d’un plan de cession et non de fermeture. C’est ce que martèle la banque. Les retombées ?
– Si HSBC mène a terme ces mesures, la banque aura réduit d’un tiers ses effectifs entre 2010 et 2017.
– Sa délocalisation dans des pays à « faible coût/haute qualité » de main d’oeuvre lui permettrait de faire des économies estimées à 4,5 milliards de dollars par an.
– Pour stimuler son activité, HSBC veut investir en Asie et plus particulièrement dans le sud industriel de la Chine et dans les pays d’Asie du Sud-Est.
– Toujours dans la même logique, HSBC envisage de changer de siège social mondial. Elle veut passer de Londres à Hong Kong dans le but de se soustraire à une régulation jugée contraignante. Ce changement ne serait qu’un retour dans le passé puisque la banque a emménagé à Londres en 1992, le sigle de la banque signifiant « Hongkong and Shanghai Banking Corporation ». Crédit photo: logo HSBC