…. les clients adorent qu’on leur raconte des histoires.
Prenez une bonne dose de réalité et confrontez votre proposition de valeurs à votre écosystème. Si celui-ci ne réagit pas ou peu dans les 6 à 12 mois, changez de direction. Vous pouvez vous acharner et relancer la mécanique, les faits sont là, votre compteur ‘chiffre d’affaires’ restera au point mort. Telle l’intelligence aveugle évoquée par Edgard Morin dans ‘Introduction à la pensée complexe’, un consultant qui se confronte à un marché peu réceptif n’a aucune chance – seul – de signer une affaire. A plusieurs, la probabilité s’améliore.
Le sens appartient au groupe. Appelons la ‘ communauté, intelligence collective, plasma collaboratif’ l’énergie du groupe sera toujours largement supérieure à la somme des individus. En conservant la primauté de l’humain dans nos organisations et en le jumelant à l’efficacité des outils 2.0, nous entrons dans l’ère de la vision partagée, de l’accompagnement bienveillant.
Alors, pourquoi l’entreprise a-t-elle besoin d’un consultant, à quoi çà sert ?
A la recherche d’efficacité et de réactivité, l’entreprise est à l’affût de ce consultant émancipé et performant. Le manager stratège a compris cette nouvelle donne. Dans cette économie turbulente il recherche celui ou celle qui a la compétence, qui lui apportera les facteurs du succès. Simple variable d’ajustement, nouveau mode organisationnel ? Avec plus 20% de croissance par an en moyenne sur les 5 dernières années, le chiffre d’affaires généré par les consultants est de 400 millions € en 2012 . L’histoire est en marche.
En paraphrasant Seth Godin, ‘j’ai menti lorsque j’ai donné son titre à cet article’.