Vous souhaitez mettre en oeuvre votre projet personnel et professionnel (ou aider cette mise en oeuvre) mais une aide à la formation serait le bienvenu, nous vous invitons alors à bien prendre en compte le contexte spécial de l'année 2016.
Monsieur Breda nous livre la première étude détaillée au sujet des représentants du personnel en France (étude pouvant amener à regarder sous un nouvel angle, nos chères organisations paritaires en charge du financement de la formation)... à l'heure du budget annuel global (plan de formation, CIF, CPF, professionnalisation, apprentissage, etc) totalement réorganisé... à l'heure de la disparition programmée de nombreux organismes de formation (sur un total de 80 000, en comparaison à l'Allemagne qui semble en présenter 20 fois moins)... à l'heure du Conseil en Evolution Professionnel "CEP" qui est la grande nouvelle priorité des Fongecif (financement de la formation longue durée) pour cette année... sans oublier la remise en avant de la crédibilité du postulant au CIF (Congé Individuel de Formation = le plus généreux des dispositifs de financement de la formation continue) qui est particulièrement à renforcer... en pensant au CPF, tellement plus simple à utiliser comme co-financement pour une demande de CIF (CIF = formation de longue durée mais... "sans abondemment généralisé" dixit le CPF)... des règles en 2016 vont peu à peu s'appliquer à l'ensemble des acteurs, en voici quelque unes :
1) Autant former, mais avec moins de ressources (vive le "distance learning" et les acheteurs éclairés ?)
Pour les entreprises, un travail de rationalisation s'impose. En effet, la formation devient une prestation comme une autre, elle s'achète ets'envisage comme un acte offrant un réel retour sur investissement (qui est donc mesurable, même par l'individu avant de se lancer dans son projet professionnel). De plus, les salariés qui s'occupaient jusqu'alors de la formation deviendront peut-être postulants au CIF (mais comment les Fongecif vont-ils les accueillir ?..) et les acheteurs (ou leurs remplaçants envisagés) devront se perfectionner sur leurs capacités de sourcing.
2) Disparition obligée de certains organismes de formation (vive l'ICPF et le RNCP... par exemples)
Il faut répondre aux nouvelles exigences des OPCA, exigences qui ne sont pas de leur fait et dont les explications sont difficiles à trouver ! Certains vont perdre beaucoup de chiffre d'affaires et d'autres ne seront pas en mesure de répondre parfaitement aux nouvelles démarches administratives : les individus souhaitant obtenir le financement d'une formation doivent d'autant plus se renseigner.
Et plus de la moitié des 80000 organismes déclarés peuvent faire face à une double peines en matière de certifications : celle de leur organisme, mais surtout celle du formateur. Les questions à se poser pour ces derniers sont les suivantes :
1) besoin réel d'être certifié ou pas ?
2) besoin réel pour son programme de formation a être reconnu par le RNCP ?
3) Obligation d'évaluer et de contrôler la formation par les OPCA/OPACIF (vive le réseau des Fongecif ?)
Les fonds de ces organisations paritaires diminuent encore (et le réseau national des Fongecif est libérée de la gestion de ses fonds historiques...), en raison de la baisse du taux de contribution des entreprises (ce qui fut voulue par la réforme de 2013). Les "meilleurs" disposent déjà d'une structure plus agile et de nouvelles sources de revenu (notamment, grâce à l'activités de conseil auprès de leurs adhérents). Mais on ne change pas le monde... même avec la bonne vieille stratégie bien présente dans la distribution : celle du push n' pull !
4) Former en intra, avec une double évaluation (vive la triple évaluation ?)
Cela semble globalement plus simple à organiser que de former en inter-entreprise. De plus, il importe d'évaluer, de manière plus efficace, le retour sur investissement des diverses actions de formation. Ce n'est pas le métier historique des services RH internes aux entreprises, mais surtout une mission supplémentaires pour ces derniers.
La mode de demain est l'évaluation pendant, juste à l'issue puis à moyens termes après la formation... une mission supplémentaire pour les organismes avancés de la formation professionnelle à la française.
Conclusion :L'avenir semble assez certain et de nouvelles tendances lourdes apparaissent : au digital et blended learning, je préfère la nomination de "learning à distance" : car le franglais... c'est mieux, non ?
De fait, la co-construction de dispositifs de formation avec le client est mis en place par les meilleurs visionnaires des organismes de formation... 2016 serait alors l'année de la formation personnalisée/modularisée ? A cela, je réponds : vive l'accompagnement 100% individuel et personnalisé, celui que nous délivrons depuis 2012 !