Les pièges quand on veut motiver un employé
Salaire, peur et sentiment d'urgence : est-ce que ça fonctionne ?
Le deuxième c'est d'amplifier les motivations externes, les motivations sur lesquelles l'employé n'a pas le contrôle. Un bonus, une augmentation ou un fort salaire : ça ne motive que durant quelques semaines. La peur, le sentiment d'urgence et l'esprit de compétition peuvent fonctionner, mais ces émotions génèrent du stress qui nuit à la qualité, etc. et généralement ces "motivateurs externes" finissent par s'épuiser. Ou épuiser l'employé, et voici l'absentéisme ou le congé de maladie. Finalement, ces stratégies favoriseront des décisions et des employés et axés sur le court terme et l’individualisme.
Pour réussir
Les conditions du succès du projet sont les mêmes que pour la plupart des projets :
- diviser le projet en petites étapes, plus faciles à intégrer, et à élargir par la suite
- être très attentif envers les idées et expériences des personnes impliquées, avant et pendant
- y mettre les ressources et temps nécessaires, incluant l'adhésion de la direction, le suivi, etc.
On l'a déjà fait...
Pour conclure, j'ai gardé un piège qui survient quand on a déjà essayé quelque chose, surtout à l'étape 3 du projet-pilote où on travaille avec les employés pour trouver leurs motifs de motivations internes. J'entends souvent un gestionnaire qui a tenté d'impliquer les employés dire : "on l'a déjà fait et...
- ils ont jamais rien à dire
- quand ils ont de quoi à dire, c'est toujours pour chiâler
- ça n'a jamais marché..."
S'offrent alors deux possibilités : trouver ce qui a freiné ces initiatives ou tout laisser tomber et continuer à se plaindre que la motivation des employés n'est pas au rendez-vous. Votre choix...
Pour aller plus loin
A-t-on vraiment le pouvoir de motiver nos employés?
In - satisfactions au travail, de mon blogue : quels sont les facteurs de motivation et de démotivation