Indépendants, attention aux coûts d’opportunité !
Connaissez-vous le principe des coûts d’opportunité ? C’est un principe d’Économie, applicable à de nombreux domaines et de nombreuses situations, dont notamment la situation du travailleur indépendant, ou consultant.
Coûts d’opportunité, qu’est ce que c’est ?
Il s’agit du coût que représente le fait de faire un choix. Par exemple, si, en tant que consultant indépendant, vous préférez prendre votre journée et aller vous promener dans un parc plutôt que répondre à une mission payée 500 euros la journée, on peut considérer que votre coût d’opportunité ce jour-là est de 500 euros. C’est ce que vous auriez pu gagner si vous aviez accepté cette mission. A moins que vous ne considériez que la promenade dans le parc vous procure un plaisir équivalent à un revenu de 500 euros : dans ce cas-là, le coût d’opportunité serait de 0…
Les coûts d’opportunité en pratique
On peut bien entendu appliquer ce concept à un choix entre plusieurs missions professionnelles. On peut par exemple considérer que si vous acceptez une mission de trois jours qui vous rapporte 100 euros par jour (donc 300 euros en tout) et que, après coup, vous apprenez que vous auriez pu décrocher une mission d’un jour qui vous aurait rapporté 500 euros, le coût d’opportunité serait de 500 – 300 = 200 euros et même bien plus, si l’on considère le fait que vous auriez eu 2 jours de libre en plus, que vous auriez pu consacrer à d’autres missions rémunératrices ou bien à vos loisirs, auxquels vous attribuez peut-être une valeur élevée ! Il vaut donc parfois mieux décliner certaines missions pour garder une certaine disponibilité pour d’autres missions éventuelles, qui peuvent être plus rémunératrices.
D’une manière générale, dès lors qu’un investissement en temps ou en argent vous rapporte moins que la moyenne constatée de votre activité, vous pouvez considérer que ce n’est pas une bonne allocation de vos ressources et que vous devez pouvoir trouver mieux. Evidemment, ceci reste théorique car en réalité nous ne sommes pas toujours (ou pas encore) dans une situation de concurrence pure et parfaite, même si l’on s’en approche avec la multitude de places de marché mettant en relation les travailleurs en freelance et les entreprises.