Choisir son lieu de travail : ces entreprises qui révolutionnent l’organisation spatiale du travail
Depuis le boom des start-ups « nouvelle génération » à la Facebook et l’arrivée de la génération Y sur le marché du travail, les entreprises font de plus de plus d’efforts pour offrir plus de libertés à leurs employés : congés illimités chez Netflix, participation à la détermination de son salaire chez Semco ou encore choix de ses horaires chez Norsys, tout est bon pour attirer les talents et motiver ses salariés !
Persuadées qu’accorder plus de liberté au travail est un win-win deal pour l’entreprise et ses employés, certaines compagnies ont poussé l’idée plus loin pour développer cette culture de l’indépendance, en laissant à leurs salariés décider où travailler.
Alors, concrètement, comment cela se traduit ?
On constate principalement deux types de pratiques : les entreprises qui rendent plus souples l’organisation spatiale de leurs locaux et celles qui tentent de développer et libéraliser le travail à distance.
Finis les bureaux et l’open space, place aux locaux fluide
Dans ses locaux de New York, Gerson Lehrman Group a choisi d’organiser ses locaux de manière innovante. En effet, les employés n’ont pas un espace de travail assigné : ils ont un ordinateur portable, un casier et la liberté de travailler où ils le souhaitent dans les 6 000 m² de salles de conférence, canapés, bureaux ou coffe-shops.
C’est une forme innovante de « hot-desking », ce principe d’organisation des lieux de travail où les employés n’ont pas de bureaux assignés et s’ont amenés à se déplacer entre différentes parties des locaux à intervalles réguliers.
Mainstreamer et libéraliser le travail à distance
Longtemps peu populaire chez les dirigeants d’entreprises, le télétravail a connu une nouvelle jeunesse avec le développement de la Silicon Valley et des nouvelles entreprises de NTIC, qui privilégient l’idée d’équipes et d’employées « distributed » autour du monde (qui travaillent à distance).
Chez certaines entreprises, c’est même la norme : c’est le cas d’Automattic (l’entreprise derrière WordPress). A part un petit HQ en Californie, cette entreprise -qui gère 20% de l’ensemble des sites web mondiaux- n’a pas de locaux : ses 400 employés sont « 100% distributed » et travaillent à distance depuis 43 pays différents !