Avant, à la sortie des études, on trouvait un job et on le gardait toute sa vie… ou presque. Bien sûr, beaucoup changeaient d’employeur, mais rarement de secteur, et encore moins de fonction. Peu à peu, les employés ont eu accès à des formations, souvent dispensées par les entreprises elles-mêmes, permettant d’être plus performants et, parfois, de monter en grade. Mais aujourd’hui les professionnels sont de plus en plus nombreux à se tourner, à titre individuel, vers les écoles et établissements de formation, pour des raisons diverses. Et celles-ci l’on bien comprit, puisqu’elles proposent de plus en plus de formations courtes et financées via les outils de formation professionnelle (Pôle Emploi, VAE, CPF, CIF, etc.).
En voici plusieurs, qui démontrent bien les évolutions des Français vis-à-vis du travail et de leur carrière.
Développer ses compétences
La première motivation pour suivre une formation, c’est de développer ses compétences, pour être capable de gérer plus de tâches, ou de prétendre à un autre poste dans l’entreprise. Par exemple, un journaliste de presse pourra suivre des cours d’audiovisuel pour prétendre à un poste web ou en TV. Un chef de projet pourra se former au management pour devenir chef d’équipe, etc.
Se remettre à niveau
La formation permet de s’adapter aux évolutions techniques, lorsque l’entreprise ne le permet pas. C’est très important dans le domaine de l’informatique, où les outils évoluent sans cesse, mais également dans bien d’autres domaines. Maîtriser un nouveau logiciel, une nouvelle machine, un nouveau langage…
Se mettre à niveau de façon pratique, oui, mais aussi « officielle ». Il s’agit alors faire valoir par un diplôme reconnu des compétences déjà acquises, mais non valorisées. Dans ce cas, on parlera de VAE (Validation des Acquis de l’Expérience). Ce précieux sésame est en effet souvent indispensable pour gravir les échelons et/ou voir sa rémunération augmenter. Beaucoup d’employeurs, en effet, ne savent/veulent pas récompenser et valoriser des compétences si celles-ci ne sont pas attestées par un bout de papier. Une idée pas très maligne, mais c’est là un autre débat.
Se reconvertir
Enfin, de nombreux professionnels se lancent dans une formation à titre personnel pour changer totalement de carrière. Et c’est une tendance de plus en plus répandue. De plus, les nouveaux secteurs choisis sont souvent diamétralement opposés : commercial devenu infirmier, trader parti s’installer comme producteur bio ou assistante de direction devenue boulangère… Autant d’exemples qui ne sont pas rares.