Les robots valoriseront le travail des humains
Certains considèrent que la « robolution » est bien en marche. Derrière ce terme, se cache une peur, celle d’être remplacé par les robots. Pourtant, même s’il fait nul doute que des robots réaliseront certaines tâches, ils seront aussi présents pour servir l’Homme et valoriser son travail.
La compétence sociale : celle que les robots n’acquerront jamais
Une peur générale s’installe autour de la robotisation. Nous n’avons jamais réellement vu les robots comme une force, mais plutôt comme des ennemis, capables de nous piquer notre job voire même de nous anéantir. Cette approche est propre à la culture occidentale. Les robots ne sont en effet pas considérés de cette façon au Japon par exemple. Cette peur ancrée du robot agit un peu comme des œillères et nous montre une vue restreinte de ce que pourrait être l’avenir du travail avec des robots. Non, les robots ne seront pas responsables du chômage. Non, les robots ne pourront jamais complètement remplacer l’Homme. Pourquoi ? Parce qu’un robot n’est pas doué de sentiment, d’ambiguïté, d’intuition… C’est d’ailleurs ce que montre une étude réalisée par David Deming de la Graduate School of Education d’Harvard. Selon lui, une machine ne pourra jamais comprendre aussi bien un humain qu’un autre humain. La force de l’Homme réside dans ses compétences sociales, ce qu’un robot ne pourra jamais acquérir. Et c’est cette particularité bien singulière que nos robots valoriseront finalement. C’est parce que les machines effectueront des tâches sans valeur ajoutée qu’on se rendra compte de l’importance de l’Homme à certains postes.
Jamais un robot ne sera doté d’un sixième sens
Imaginons qu’un hôtel décide de remplacer la personne de l’accueil. Certes, un robot peut être en mesure de répondre à certaines questions, de donner les clés d’une chambre ou encore d’indiquer le chemin pour se rendre au restaurant. Mais jamais il ne pourra s’attendrir face à la remarque d’un enfant ou répondre à un trait d’humour d’un client… Il y a donc de fortes chances pour que jamais ce poste ne soit définitivement remplacé par un robot.
Autre exemple : dans le secteur du recrutement, de plus en plus d’algorithmes voient le jour pour aider les recruteurs. Le tri des profils s’effectue à une vitesse incroyable et fait gagner beaucoup de temps aux RH. Cependant, être capable de savoir si la personne s’intègrera bien dans l’équipe, correspond à l’esprit d’entreprise sont des qualités qu’un robot ne pourra pas détecter. Seul un humain pourra le ressentir. Le robot est alors ici un véritable faire-valoir du travail que peuvent accomplir les Hommes puisque jamais ils ne pourront être dotés de « sixième sens ».