N’ayez pas peur des robots !

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N’ayez pas peur des robots !

Il y a une peur ancrée du robot chez l’Homme occidental (1).

Peur de perdre son emploi, d’être disqualifié, remplacé. Mais le robot n’aurait-il pas des facettes dont l’Homme pourrait tirer parti ?

Un robot pour préserver votre santé

Les robots pourront remplacer les tâches pénibles réalisées aujourd’hui par l’Homme. Certaines tâches répétitives, peuvent avoir des effets néfastes à long terme sur la santé (maux de dos par exemple). Les robots pourront prendre cela en charge et permettre à celui qui occupait ce poste de se concentrer sur des missions moins difficiles physiquement.

Un robot pour sauver des vies

Autre point qui rejoint le premier : les robots pourront gérer des tâches dangereuses. C’est d’ailleurs déjà le cas dans les équipes de déminage où un robot est envoyé près d’un engin explosif. Ainsi, Théodore est utilisé en France par la police pour des opérations de déminage. On vous l’avait dit, un robot peut sauver des vies.

Un robot pour valoriser le travail de l’Homme

Plutôt que de le voir comme une créature qui risque de vous prendre votre travail, vous pouvez aussi le considérer comme celui qui vous permettra de vous concentrer sur des demandes plus intéressantes. Prenons l’exemple des chatbots. Ils ne pourront pas répondre à toutes les questions des humains. En revanche, ils traiteront celles pour lesquelles vous n’avez aucune valeur ajoutée. Vous ne traiterez donc que les demandes plus précises, plus pointues. Votre travail sera alors ainsi valorisé car la machine n’est pas en mesure de répondre à cette demande.

L’Homme est irremplaçable

Tout ce qui fait l’Homme, c’est sa créativité, ses rêves, ses émotions, sa façon d’entrevoir les choses. Grâce à ses différentes facettes, l’Homme influence son travail, ses prises de décision comme jamais un robot ne pourra le faire.

D’un autre point de vue, si l’on choisit de valoriser l’Homme via le langage (et non la langue), il est irremplaçable. Les nuances sont telles qu’une machine ne peut le supplanter. Voyez vous-même : « Il était une fois, une marchande de foie, qui vendait du foie, dans la ville de Foix. Elle se dit : ma foi, c’est la dernière fois… » Dès qu’il y a communication, il y a langage, et à ce titre, l’homme est irremplaçable. Alors pourquoi avoir peur que les robots nous remplacent ?

Merci à Brigitte Munier Temime, enseignant chercheur à Telecom ParisTech et auteure de « Robots, le mythe du Golem et la peur des machine ».