Refuser une , voilà qui est peu fréquent, surtout si l'on considère que promotion rime souvent avec augmentation de salaire et reconnaissance de son travail. Mais quelles peuvent être les raisons qui expliquent que l'on préfère décliner une offre alléchante au risque de se mettre son patron à dos? Car un refus, s'il n'est pas dûment motivé, peut passer pour un manque d'implication ou un désintérêt envers la croissance de l'entreprise. Voici donc quelques raisons possibles.
On ne se sent pas prêt
Si l'on estime n'avoir ni l'expérience ni la formation qui sont requises pour occuper le poste, alors mieux vaut faire comprendre à son supérieur que l'on est intéressé par la promotion, mais que dans l'immédiat, on ne se sent pas prêt. On pourra par la suite acquérir les compétences nécessaires et être mieux préparé dans l'éventualité d'une nouvelle ouverture de poste.
Le nouveau poste risquerait de mettre en péril la conciliation travail-famille.
Si cette promotion requiert qu'on se déplace souvent à l'étranger, elle risque de mettre à mal la vie de famille, surtout si l'on a des enfants en bas âge.
Nouvelle fonction = nouvel horaire
Si le poste implique plus de responsabilités, il y a fort à parier qu'il demandera qu'on s'implique davantage, notamment en arrivant plus tôt au travail, en finissant plus tard, voire en travaillant les fins de semaine. Ce nouvel horaire pourrait ne pas être compatible avec les engagements pris envers son entourage, qu'il s'agisse du conjoint, des enfants ou des aînés dont on aurait la charge.
Dans tous les cas, un simple " non, merci " ne suffira pas. Cette promotion est une chance, une occasion qu'il convient de décliner avec des raisons valables. Il est vrai que refuser une promotion tout en continuant d'apprendre et de s'améliorer dans son domaine est mieux que de l'accepter et de ne pas être à la hauteur. Toutefois, on doit convaincre son supérieur que l'on refuse cette promotion seulement parce que le moment n'est pas opportun.
Certains employeurs seront déçus, mais d'autres sauront reconnaître l'honnêteté de la démarche.