La fin des bureaux attitrés

La fin des bureaux attitrés

La fin des bureaux attitrés

Après les Open spaces, après les espaces de co-working, après les tiers lieux, après les bureaux en pleine nature, voici une nouvelle ère, celle des bureaux partagés et des « sans bureau fixe ».

On appelle cela le « desk sharing » et ce phénomène est en forte augmentation en France et en Europe. On ne compte plus une semaine sans qu’une entreprise annonce qu’elle s’y met aussi. Danone, Accenture, Aviva, Ikea… Tous ont fait le choix de ne plus attribuer de bureau fixe à (une partie au moins de) leurs employés. Principalement pour des raisons financières au départ, car les bureaux ne sont utilisés qu’aux deux tiers de leur capacité en moyenne, à cause des temps de formation, d’absences, de voyages, de réunion…

L’idée est donc d’économiser des mètres carrés en proposant aux employés de choisir leur bureau le matin lorsqu’ils arrivent, qui peut être différent de celui de la veille. L’aspect positif pour les employés : en général, lorsque l’entreprise fait ce choix, elle revoit l’architecture d’intérieur de ses bureaux et le résultat fait souvent la part belle aux espaces partagés, colorés, funs, d’inspiration « start-up californienne » ou espace de co-working.

Tout le monde est donc gagnant, d’autant que l’un des buts également affiché est de récupérer des espaces de réunion supplémentaires, qui font souvent défaut. Plus question non plus d’empiler des documents qui prennent la poussière ni d’encombrer les bureaux avec des dossiers inutiles. « Il faut juste être un peu discipliné et choisir un bureau qui se trouve grosso modo toujours dans la même zone, ainsi vos collègues ne perdent pas de temps à vous chercher le jour où ils ont besoin de venir vous voir » précise Jean-François, employé chez Ikea. « A l’inverse, si on veut la paix, on peut s’isoler dans un endroit éloigné ! ».