Les emplois qui vont disparaître
Peut être avez-vous remarqué que la caissière de votre supermarché préféré avait changé ces dernières années. Elle est devenue beaucoup plus carré et fait du bruit quand vous vous trompez en scannant l’article. Parce que vous en revanche, vous avez développé une nouvelle compétence. Le métier de caissier est donc en train de disparaître, et c’est loin d’être le seul.
En effet, les transformations digitales que connaissent les entreprises donnent lieu à de très fortes rationalisations des organisations. Les technologies numériques prennent de plus en plus de place dans le quotidien et permettent aux collaborateurs de développer des compétences qu’ils n’avaient pas le temps de développer précédemment. Plusieurs métiers sont donc remis en question comme celui des secrétaires, des assistants ou des personnels administratifs, postes de moins en moins indispensables dans les organisations. C’est également le problème de nombreux emplois d’ouvriers (dans la mécanique par exemple).
Charlie Chaplin nous le présentait déjà en 1936 avec Les Temps Modernes mais l’envahissement de la technologie est chaque jour plus réel. Des secteurs sont touchés de manière plus globale également : celui de textile, de l’automobile (principalement liés à la délocalisation), celui de la poste, des télécommunications.
Il est possible d’aller plus loin encore, en imaginant la voiture autonome de demain. Elle n’aura plus besoin de conducteurs, donc plus besoin de passer le permis de conduire. Fini les auto-écoles et les inspecteurs liés à l’examen. Fini les assurances aussi car plus d’accidents liés aux comportements humain. Ce n’est qu’un exemple. Peut-être l’un des plus proches en passe d’être réalisé car la voiture autonome a déjà une roue dans le marché.
Quelles solutions sont proposées par les entreprises et la société ?
Pour accompagner l’émergence à grande échelle de la technologie dans les entreprises, ces dernières mettent en place des solutions innovantes. Que ce soit grâce à la mobilité interne pour permettre des reclassements ou grâce à la formation pour permettre aux collaborateurs de changer de profession, les solutions sont multiples. En effet, face à un métier « en voie de disparition », l’entreprise a plusieurs angles d’attaque. Avec cette vision globale elle peut mettre en place des stratégies de transformation des métiers. Par exemple, le métier de comptable se dirige de plus en plus vers l’analyse et de moins en moins vers la saisie. C’est donc le cas de plusieurs emplois administratifs. De manière générale, ce sont les métiers d’analyse et de conseil qui perdurent face à la suprématie digitale. Ils complètent en effet à la perfection le côté exécutif du numérique qui est lui beaucoup plus efficace à cette mission.
L’entreprise reste plutôt réactive face à ces difficultés et ces transformations. Il n’est pas possible d’en dire autant de l’école qui a du mal à proposer des solutions proposant de la visibilité aux écoliers. Avec quelques années de retard, il sera sûrement possible d’être formé aux nouveaux métiers.