Selon des études récentes, seulement la moitié des entreprises suivraient la présence au travail... Or, un employé s'absente en moyenne près de 10 jours par an, et ce chiffre est en hausse depuis plusieurs années.
Des absences coûteuses
Les absences coûtent plus cher qu'on pense. En 2012, le Conference Board a calculé que les coûts directs représentant 2.4% de la masse salariale annuelle brute ! Et ce chiffre double facilement si on y ajoute les coûts indirects : perte de productivité, remplacements, etc.
Faisons le calcul rapidement, pour chaque million de masse salariale, une réduction du quart de l'absentéisme équivaut à environ 12 000$ par an !
Comment sauver 25 000$ par an ?
Un gros chiffre vaudra l'oreille attentive d'un gestionnaire. Pour le convaincre d'investir, il en faudra un peu plus, soit :
La formule est relativement simple, l'important est de bien implanter le processus pour maintenir cette collecte à long terme. La formule générale correspond à :
Le Nombre total de jours ou d’heures d'absence, divisé le Nombre total théorique de jours ou d'heures de travail (si tout le monde avait été présent) X 100, pour la période prévue.
Voici un exemple pour une entreprise de 25 employés qui ont été absents pour un total de 173 jours, sur une période d'une année (soit 251 jours ouvrables) :
Dans un prochain billet, nous verrons la suite des points 2 et 3 pour évaluer les coûts associés à ces absences et démontrer la pertinence d'investir dans un projet de réduction des absences.
Pour aller plus loin
Le calcul du taux d’absentéisme
Enquête 2013 sur l'absentéisme au Québec, par l'ORHRI
Et sur mon blogue, j'avais également déjà traité du taux d'absentéisme de façon plus large
Des absences coûteuses
Les absences coûtent plus cher qu'on pense. En 2012, le Conference Board a calculé que les coûts directs représentant 2.4% de la masse salariale annuelle brute ! Et ce chiffre double facilement si on y ajoute les coûts indirects : perte de productivité, remplacements, etc.
Faisons le calcul rapidement, pour chaque million de masse salariale, une réduction du quart de l'absentéisme équivaut à environ 12 000$ par an !
Comment sauver 25 000$ par an ?
Un gros chiffre vaudra l'oreille attentive d'un gestionnaire. Pour le convaincre d'investir, il en faudra un peu plus, soit :
- mesurer le taux d'absentéisme
- en évaluer les coûts
- calculer le retour sur investissement d'un projet de réduction des absences.
La formule est relativement simple, l'important est de bien implanter le processus pour maintenir cette collecte à long terme. La formule générale correspond à :
Le Nombre total de jours ou d’heures d'absence, divisé le Nombre total théorique de jours ou d'heures de travail (si tout le monde avait été présent) X 100, pour la période prévue.
Voici un exemple pour une entreprise de 25 employés qui ont été absents pour un total de 173 jours, sur une période d'une année (soit 251 jours ouvrables) :
173 jours d'absence courte durée (pour un an) X 100 soit : 2.76%Pour faciliter le calcul et suivre les tendances, on séparera les absences de courte et longue durée. Certains projets peuvent réduire les deux types d'absence, mais la plupart du temps il faut viser l'un ou l'autre. De plus, certains employeurs excluent les congés parentaux et les invalidités prolongées : variant beaucoup d'une année à l'autre, ces absences sont souvent influencées par d'autres facteurs que celles de courte durée. Chaque entreprise choisit son modèle, l'important étant de le tester la 1re année pour ne plus en changer par la suite.
25 employés X 251 jours ouvrables
Dans un prochain billet, nous verrons la suite des points 2 et 3 pour évaluer les coûts associés à ces absences et démontrer la pertinence d'investir dans un projet de réduction des absences.
Pour aller plus loin
Le calcul du taux d’absentéisme
Enquête 2013 sur l'absentéisme au Québec, par l'ORHRI
Et sur mon blogue, j'avais également déjà traité du taux d'absentéisme de façon plus large