Quoique moins encadrée que la fin d'emploi, l'embauche demande de bien connaître quelques lois et normes pour éviter les surprises désagréables.
Publier l'offre
On s'assure pour commencer que l'offre d'emploi respecte les lois sur la discrimination. Si les éléments interdits sont faciles à repérer, il faut faire attention à certains éléments plus subtils, par exemple exagérer les besoins d'expérience québécoise, de grande forme physique, ou de grande disponibilité de soir ou de fin de semaine. On s'assure de bien déterminer le niveau réel, par exemple l'employé doit être capable de soulever des poids de 20 kg plusieurs fois par jour, etc. À l'inverse, pour augmenter les candidatures, on peut indiquer quelque chose comme :
Lors de l'entrevue, les questions visiblement discriminatoires comme "Avez-vous des enfants ?" sont plus rares de nos jours, mais elles sont encore posées de façon plus subtile. Entre autres, on doit faire attention aux questions sur les disponibilités pour des heures supplémentaires, des voyages à l'étranger, etc. Un moyen de valider les questions est de se demander si toutes les questions sont posées de la même manière à toutes les personnes. Si elles ne visent qu'un certain groupe, ça pourrait être discriminatoire. L'objectif est que toute question corresponde à une exigence réelle et soit la meilleure façon de la vérifier. Par exemple, la question "Avez-vous des enfants ?" ne donnerait pas la disponibilité réelle : quelqu'un qui n'a pas d'enfant peut être beaucoup moins disponible que quelqu'un qui en a...
Proposer l'emploi
Une fois l'emploi proposé à un candidat en particulier, il y a une sorte de contrat entre le futur employé et l'entreprise, même si aucun écrit n'est encore envoyé. Les communications - verbales ou écrites - pour proposer l'emploi au futur employé ont donc une importance juridique. Un candidat qui s'estime lésé pourrait poursuivre l'entreprise, par exemple si l'entreprise change d'avis après qu'il ait remis sa démission à son ancien employeur. Dans tous les cas, un retour en arrière à ce stade peut nuire à l'image de l'employeur.
La proposition d'emploi devrait donc être rédigée avec soin parce qu'elle engage les deux parties pour le futur. Vous trouverez des exemples et de la documentation sur le web.
Pour aller plus loin...
Reconnaître les questions discriminatoires
La CNESST donne une liste des informations à préciser à l'employé lors de l'embauche.
Et à ne pas manquer la semaine prochaine, la suite de ce billet : Début d'emploi, quelles sont les lois et normes ?
Publier l'offre
On s'assure pour commencer que l'offre d'emploi respecte les lois sur la discrimination. Si les éléments interdits sont faciles à repérer, il faut faire attention à certains éléments plus subtils, par exemple exagérer les besoins d'expérience québécoise, de grande forme physique, ou de grande disponibilité de soir ou de fin de semaine. On s'assure de bien déterminer le niveau réel, par exemple l'employé doit être capable de soulever des poids de 20 kg plusieurs fois par jour, etc. À l'inverse, pour augmenter les candidatures, on peut indiquer quelque chose comme :
L'Entreprise XYZ encourage la diversité en emploi et invite les femmes, les minorités visibles, les Autochtones et les personnes handicapées à présenter leur candidature.Faire l'entrevue
Lors de l'entrevue, les questions visiblement discriminatoires comme "Avez-vous des enfants ?" sont plus rares de nos jours, mais elles sont encore posées de façon plus subtile. Entre autres, on doit faire attention aux questions sur les disponibilités pour des heures supplémentaires, des voyages à l'étranger, etc. Un moyen de valider les questions est de se demander si toutes les questions sont posées de la même manière à toutes les personnes. Si elles ne visent qu'un certain groupe, ça pourrait être discriminatoire. L'objectif est que toute question corresponde à une exigence réelle et soit la meilleure façon de la vérifier. Par exemple, la question "Avez-vous des enfants ?" ne donnerait pas la disponibilité réelle : quelqu'un qui n'a pas d'enfant peut être beaucoup moins disponible que quelqu'un qui en a...
Proposer l'emploi
Une fois l'emploi proposé à un candidat en particulier, il y a une sorte de contrat entre le futur employé et l'entreprise, même si aucun écrit n'est encore envoyé. Les communications - verbales ou écrites - pour proposer l'emploi au futur employé ont donc une importance juridique. Un candidat qui s'estime lésé pourrait poursuivre l'entreprise, par exemple si l'entreprise change d'avis après qu'il ait remis sa démission à son ancien employeur. Dans tous les cas, un retour en arrière à ce stade peut nuire à l'image de l'employeur.
La proposition d'emploi devrait donc être rédigée avec soin parce qu'elle engage les deux parties pour le futur. Vous trouverez des exemples et de la documentation sur le web.
Pour aller plus loin...
Reconnaître les questions discriminatoires
La CNESST donne une liste des informations à préciser à l'employé lors de l'embauche.
Et à ne pas manquer la semaine prochaine, la suite de ce billet : Début d'emploi, quelles sont les lois et normes ?