Le 5 février prochain, selon l'astrologie chinoise, c'est l'année du cochon de terre qui va débuter. Dès janvier, c'est plutôt l'année de la recherche de confiance qui semble s'imposer...
La récente campagne de publicité de la Maïf aurait dû être prémonitoire : " [quelques précautions oratoires, en général, sans vouloir porter de jugement...] ceux qui s'appuient sur la confiance... hé bien, tout se passe mieux pour eux ! ".
A contrario, lorsque la confiance s'étiole, ça se passe moins bien.
La toute récente publication du baromètre de la confiance du Centre d'étude de la vie politique (Cevipof), réalisé chaque année par l'institut OpinionWay est là pour nous le souligner...
Partis politiques, réseaux sociaux et médias occupent les tristes dernières places de ce baromètre avec un niveau inférieur au quart des sondés. Banques et syndicats échappent de justesse à la correctionnelle alors que les premières places reviennent aux hôpitaux, aux PME et à l'Armée et la Police (!). Le Figaro, qui publie ce baromètre, titre : "Un tsunami de défiance contre les élites et les institutions politiques. "
Au même moment (ou quasi), iProspect (Dentsu Aegis Network) présente la quatrième édition de son livre blanc, "Future Focus 2019 : En quête de confiance". On y apprend (ou pas...) que la confiance est au premier plan des préoccupations des marketeurs en 2019 : 88% d'entre eux ont fait de la confiance en leur marque une priorité pour (re)gagner celle des consommateurs.
Et enfin, faut-il y voir un opportunisme sans faille doublé d'une chance incroyable que ça tombe pile alors que ça fait près de 6 mois que l'on travaille sur le sujet ou simplement une lecture pertinente des enjeux sociétaux ? (Il me semble que la réponse est dans la question). Toujours est-il que l'agence WAT dans laquelle je travaille vient de dévoiler son nouveau manifesto qui se résume en 4 mots (et en anglais) : No Trust, No Future.
Nous savons maintenant ce qu'il nous reste à faire cette année ... que je vous souhaite d'aborder tout de même avec confiance !