Devant l'inertie du groupe ou ses résistances, vous dites-vous qu'il faudrait les convaincre tous, ou au moins la moitié avant de voir une différence?
Erreur! Une étude publiée en 2018 dans la revue scientifique Science (en anglais) démontre qu'une minorité de 25 % suffit pour faire basculer l'opinion d'un groupe donné, qu'il soit petit ou grand. Comment utiliser cette règle pour faire avancer des projets importants? Voici quelques actions qui vont vous y aider...
Trouvez les avantages
Le changement demande un effort, et c'est humain, le changement se passe toujours mieux et plus vite si les participants voient clairement les avantages de faire cet effort. Le piège est de croire qu'une motivation bonne pour nous l'est pour les autres... Pensez à ce qui motive vos collègues, vos amis : ça ne fonctionne pas nécessairement pour vous. Quitte à poser des questions à quelques proches, trouvez les avantages du projet pour les autres, et la moitié du travail sera fait!
Trouver des alliés actifs
Chercher les appuis passifs
Même s'ils ne sont pas tous prêts à s'impliquer directement, plusieurs vous appuieront par défaut si vous le leur demandez gentiment et qu'ils n'ont pas de raison de ne pas vous appuyer. Ce sera peut-être par politesse, mais ça fait le travail...
Convaincre une petite partie de ceux qui restent
Si ces deux groupes ne suffisent pas pour créer le quart favorable, au moins le nombre qui reste à convaincre est bien moindre qu'au début. Identifiez ceux qui ont besoin d'un peu plus de temps pour passer du groupe des "Non" au groupe des "Oui" ou au moins à celui des "Peut-être" et demandez de l'aide de vos alliés pour le reste.
Persévérer ou lâcher prise?
Finalement, soyez patients, tenez bon, la persévérance a souvent plus d'impact sur la réussite du projet que sa qualité ou de l'importance réelle qu'il a pour vous ou votre entourage. En même temps, il est difficile de savoir quand persévérer, et quand laisser tomber un projet irréalisable. Il faut une certaine sagesse acquise à force d'apprentissages, souvent au prix d'échecs et de leçons de vie. Soyons alors reconnaissants envers nos échecs : ils sont souvent douloureux mais ils font de nous de meilleurs gestionnaires...