Vraiment un minimum
Sauf exception, un employé ne peut gagner moins que le salaire minimum, quel que soit son mode de rémunération. Par exemple, un salarié qui serait payé en partie ou totalement à la commission ou en fonction d'un nombre de pièces produites, ne peut quand même pas gagner moins que le taux minimum en moyenne pour une semaine de travail.
Second exemple : lorsqu'un salarié est "payé à la semaine", s'il peut démontrer que son salaire horaire tombe sous le taux du salaire minimum en raison du grand nombre d'heures qu'il fait, il peut porter plainte à la CNESST et obtenir gain de cause. Pour plus d'information, voir le site web de la CNESST.
Le Québec au milieu
Malgré cette augmentation de 1,05$ en deux ans, le taux québécois arrive seulement quatrième au Canada après l'Alberta - 15,00$, l'Ontario - 14,00$ et la Colombie-Britannique - 12,65$. Ce dernier passera d'ailleurs à 13,85$ dès le 1er juin prochain, une augmentation de 9%. En raison du coût de la vie un peu moins élevé et de la fiscalité québécoise, plusieurs estiment toutefois que le Québec demeure un des endroits où les salariés à taux minimum s'en sortent le mieux au Canada.
Sauver des vies?
Pour conclure sur une note positive, il semble qu'augmenter le salaire minimum sauverait des vies selon une étude récente de l'université de Berkeley (É.-U.). Ils ont en effet observé qu'une hausse de 10 % du salaire minimum diminuait le nombre de suicides de près de 4%, ce qui représente 1200 personnes selon leurs calculs.