Hello, ici l'équipe Moovijob ! Nous savons que beaucoup de recruteurs nous lisent, et ça nous fait chaud au cœur ! Pour notre problématique du mois de décembre, nous nous sommes interrogés sur les pratiques du recrutement dans la vie de tous les jours. Recruter, est-ce vraiment polluer ? On vous dit tout !

Selon l'étude menée par l'European Environment Agency et parue dans le magazine Paperjam de décembre 2019, le Luxembourg serait LE mauvais élève de l'Europe en matière d'empreinte carbone avec l'équivalent de 20 tonnes de CO2 rejetées par habitant, soit le double de la Belgique. Un chiffre alarmant surtout si on le compare au podium du classement : Le Liechtenstein, la Suède et Malte avec respectivement 5.1, et 5.5 tonnes pour les deux derniers.

Et pourtant depuis quelques années, le Luxembourg s'est engagé a proposer plus de solutions durables notamment avec l'apparition de plusieurs groupes et labels tels que le Climate Finance Task Force (CFTF) dédié à la finance climatique, le Luxembourg Green Exchange (LGX) dédié aux valeurs vertes ou encore le label LuxFlag qui s'assure de la responsabilité des investissements. D'autres acteurs locaux tels que l'IMS luttent contre la pollution en entreprise grâce à plusieurs chartes favorisant la diversité ou la réduction des déchets.

En entreprise, les mauvaises habitudes ont la vie dure

Premièrement, les déchets. Saviez-vous qu'en moyenne, un collaborateur en produit 130 kilos par an au travail ? Dans le recrutement, entre les CV, les lettres de motivation, les lettres de recommandation, les tests, les portfolios, les contrats, les bulletins de salaire... les RH croulent sous le papier, et cela n'est pas pour plaire à Mère Nature. Surtout si votre collègue Roger veut absolument avoir une copie imprimée de tous les CV reçus pour les entasser dans son classeur déjà rempli, ou bien si vous vous retrouvez obligé d'imprimer un même CV deux fois pour chaque candidat car le premier s'est fatalement perdu sous... une autre montagne de papier !

Bien sûr, le papier n'est pas une fatalité puisque de nombreux logiciels et outils informatiques se sont développés au cours des dernières années pour permettre une gestion plus digitale et donc moins gourmande en paperasse. Malheureusement, ces solutions de stockage ne sont pas idéales à tout point de vue : les serveurs et data centers sont très énergivores, si bien qu'ils représentent à eux seuls 7% de la consommation mondiale d'électricité, et participent donc grandement au réchauffement climatique.

Vous l'aurez compris, même les recruteurs ont leur rôle à jouer dans la protection de l'environnement. Dans toutes les entreprises, peu importe leur taille, il est possible de mettre en place des actions simples pour diminuer la quantité de déchets ou encore le rejet de CO2. Voici quelques pistes :

• Privilégier un 1er entretien sur Skype
• Repousser l'impression du CV au 1er entretien physique seulement
• Modifier ses réglages d'impression par défaut pour réduire la consommation d'encre
• Arrêter la distribution de gobelets en plastique aux candidats
• Préférer les tests réalisés sur ordinateur directement plutôt que sur feuille
• ...

Les possibilités sont nombreuses et, mises bout à bout, elles peuvent permettre de réaliser des progrès notables, mais est-ce suffisant ?

Pour faire de 2020 une année décisive en matière de prise de conscience écologique, le recrutement doit être revu dès la première étape pour dépenser moins de ressources et moins d'énergie. Cela est possible par exemple, en prenant soin de rédiger des offres d'emploi complètes et attractives qui privilégieront la qualité des candidatures reçues à la quantité.

Chez Moovijob, nous mettons tout en place pour que les candidatures soient les plus qualitatives possibles grâce à un jobboard online et des évènements de recrutement réfléchis en permanence ainsi qu'à une équipe Sourcing qui se consacre à 100% à la recherche de profils pertinents pour chacun de vos besoins.