La crise mondiale liée au Coronavirus a un impact sur l’ensemble de la population mondiale et sur de nombreux secteurs.
Vous l’avez peut-être constaté, de nombreux programmes télévisuels sont déprogrammés. La raison ? Une fuite des annonceurs rendant les publicités coupant les programmes bien moins importants et par conséquence rentables pour les chaines.
Le temps de connexion sur les réseaux sociaux s’est amplifié depuis le début du confinement. En effet, la plupart des services ou le constat d’un engament accru est réalisé ne sont pas ou peu soumis à la monétisation.
L’activité publicitaire est même affaiblie dans les pays dont la lutte contre le COVID-19 est la plus agressive. Le constat est donc sans appel selon Marketing Addict : Une nette diminution des revenus publicitaires.
Si l’on ne devait citer que le secteur du tourisme : un secteur qui pèse entre 10 à 15% des revenus publicitaires de ces plateformes.
L’année 2020 pouvait pourtant s’apparenter comme une année importante :
- Euro de foot
- Jeux Olympiques
- Election Présidentielle Américaine
Une crise publicitaire qui se profile
Dès le commencement du mois de mars, les annonceurs les plus impactés par la crise sanitaire (le tourisme comme nous l’évoquions ci-dessous) ont réduit en masse voir même stoppé net tout investissement publicitaire.
Dès le confinement acté en France, une majorité d’annonceurs ont suivi les premiers par un effet domino implacable.
Et même si certains annonceurs lancent des campagnes publicitaires en adaptant le message. Seulement, cela parait bien timide, eu égard des chiffres habituels sur le marché de la publicité.
Les acteurs de la vente de publicités ont estimé une baisse du chiffre d’affaires publicitaire comprise entre 30 et 50% rien que pour le mois de mars. Une perte estimée entre 50 et 80% pour le mois d’avril selon les professionnels.
Avec des prévisions aussi pessimistes, Facebook, par sa vocation de vendeur de publicité tente de limiter les dégâts. La préparation est d’ailleurs déjà en cours sur la reprise d’activité à venir. Bien sûr, aucune date n’est clairement identifiée. Les Facebook Ads ne sont plus une priorité.
Selon l’agence Facebook Marketing Addict, convaincre les marques d’investir est un défi majeur. La période trouble actuellement traversée n’empêche pas un ajustement des messages publicitaires et une optimisation des stratégies médias sont autant de pistes existantes.
Anticiper la reprise, des opportunités à saisir ?
Nous l’avons dit précédemment, la fréquentation de Facebook augmente en cette période confinée. Cependant, les contenus publiés (et les actualités) rencontrent des difficultés à être monétisés via la publicité.
Les contenus d’actualité sont jugés comme anxiogènes par les annonceurs. Les cibles déjà minés par un quotidien difficile, les marques ont du mal à se servir de l’actualité pour promouvoir produits ou services.
Pour autant, les marques peuvent tenter de convertir ces audiences importantes en nouveaux abonnés.
Selon les consultants Facebook Ads : « La période est critique sur le plan économique et la publicité n’échappe pas à la règle. Le versant de la promotion publicitaire en ligne est en nette diminution ».
Pourtant, cette crise peut également représenter pour les annonceurs une nouvelle opportunité.
Pourquoi ne pas profiter de ce moment difficile au niveau mondial pour se réinventer ? Tenter de développer une relation plus humaine, d’authenticité avec les cibles ?
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