La crise due à la pandémie de Covid-19 a paralysé une grande partie de l’économie de plusieurs pays. En France comme dans d’autres nations, l’industrie aéronautique est grièvement concernée. Philipe Petitcolin, patron de Safran, nous fait part du calvaire que son groupe traverse dernièrement.
Un retour au niveau d’avant crise en début 2024
Safran, leader français de la filière aéronautique, connaît cette année un grand changement, notamment au niveau de sa direction générale. Olivier Andriès remplace Philippe Petitcolin, à la tête de l’entreprise depuis six ans, janvier 2021. À l’issu de son bilan d’avant-départ, l’ancien directeur général affirme que la remise à niveau se fera graduellement. Il n’aperçoit pas de sortie de crise avant 2024. En effet, l’aéronautique fait partie de ces secteurs industriels durement touchés par la crise sanitaire.
Secteur asiatique, de l’espoir pour 2021
Alors que Safran devrait enregistrer une chute de 35 %, Philippe Petitcolin est toutefois optimiste quant à la reprise du trafic aérien. Il observe une reprise du trafic aérien dans toutes les régions asiatiques. L’ancien DG annonce fièrement le retour de la Chine à son niveau d’avant crise. Le Japon et la Corée repartent peu à peu tandis que l’Inde s’active avec plus de 1500 vols par jour au compteur. Aussi, il a souligné qu’aux États-Unis, la baisse du trafic aérien est limitée à -40 %.
Safran évite le licenciement en région française
En juillet 2020, lors d’une conférence téléphonique, Philippe Petitcolin prouve la solidité de son groupe. Celui-ci, selon les dires du directeur général, possède les moyens de résister à la crise grâce à des mesures mises en place préalablement. 12 000 des 45 000 postes dans l’Hexagone sont menacés par la chute des activités. Cependant, Safran fait de son mieux pour sauvegarder les emplois en France. L’entreprise procède à l’accord de transformation d’activités. Il s’agit d’un accord constructif qui engage les dirigeants à éviter toute forme de licenciement dans le cadre du PSE (Plan de Sauvegarde de l’Emploi).
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